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La participation des républicains espagnols à la Résistance Française
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La participation des républicains espagnols à la Résistance Française
La participation des républicains espagnols à la Résistance française
" Peu importe nos noms que nul ne saura jamais. Ici nous nous appelions la France. Et quand nous étions en Espagne,nous nous appelions l'Èbre, du nom de notre dernière bataille." - André Malraux
Les guerrilleros espagnols sur tous les fronts de la Résistance.
Il est des peuples qui ont connu des guerres prolongées : les Espagnols sont du nombre, qui voient le combat de la République contre Franco commencer en 1936. Ils connaissent la défaite en 1939, puis l'exil en France pour beaucoup de combattants et leurs familles, la levée en masse pour s'enrôler dans l'armée française en 1940, l'Occupation, la Résistance, le maquis, les exécutions et la déportation. En 1945, après la victoire, les "guerilleros" n'auront même pas le réconfort de rejoindre leur patrie.
Longtemps, Franco leur barrera la route des Pyrénées. A partir du 27 janvier 1939, plus de 100 000 républicains espagnols se réfugient en France ; les hommes sont aussitôt enfermés dans les camps d'internement des Pyrénées-Orientales, notamment sur les "plages d'exil" de la Côte Vermeille : Argelès, Le Barcarès, Saint-Cyprien. Ces "Rouges" font peur...
À la déclaration de la guerre, de nombreux Espagnols, qui ont encore le goût amer de la défaite en Espagne, s'engagent dans les Régiments de Marche des Volontaires Étrangers ou la Légion Etrangère.
Durant les années d'Occupation, des milliers d'entre eux seront incorporés dans les Compagnies de Travailleurs étrangers ou déportés vers l'Allemagne, notamment à Mauthausen et à Ravensbrück.
Cependant, on les trouvera en première ligne partout en France où les patriotes, français et étrangers résisteront à l'occupant. Ceux d'entre eux qui ont fait la guerre d'Espagne sur les mêmes fronts que les Brigades Internationales s'engageront de préférence dans les FTP-MOI où ils retrouveront bien des connaissances.
Egalement, les diverses formations politiques et militaires des Mouvements Unis de Résistance (MUR), Combat et Francs-Tireurs. Ils participeront à la libération de nombreux départements dont l'Ariège, les Basses-Pyrénées, le Gers, le Tarn et les Pyrénées-Orientales. Les Espagnols étaient aussi présents dans les grandes concentrations de résistants : le Vercors, le Plateau des Glières, le Mont Mouchet.
Ce sont les chars portant des noms de villes ibériques et conduits par des Espagnols qui seront les premiers à entrer dans Paris libérée à la tête de la 2e Division Blindée de Leclerc.
A la fin d'août 1944, l'Union Nationale Espagnole (UNE) aligna des milliers de combattants sur tout le territoire français, dont de nombreuses femmes. Dans l'ouvrage "Ces femmes espagnoles. De la Résistance à la Libération" (Editions Tirésias), Geneviève de Gaulle Anthonioz va jusqu'à avancer le chiffre de 35 000 pour estimer le nombre des victimes espagnoles de la Seconde Guerre mondiale fusillés, morts dans les combats ou dans les camps de concentration.
Il est hors de doute, en tout cas, que les sacrifices des Espagnols pour la libération de la France, et en vue aussi de libérer leur pays, sont énormes mais relativement méconnus.
1942 : Berlin demande à Vichy de lui livrer
les réfugiés espagnols et antifascistes italiens.
Note d'Himmler en campagne (Feld-Kommandostelle) à son bureau à Berlin en date du 12/12/1942 (?)
Il est des peuples qui ont connu des guerres prolongées : les Espagnols sont du nombre, qui voient le combat de la République contre Franco commencer en 1936. Ils connaissent la défaite en 1939, puis l'exil en France pour beaucoup de combattants et leurs familles, la levée en masse pour s'enrôler dans l'armée française en 1940, l'Occupation, la Résistance, le maquis, les exécutions et la déportation. En 1945, après la victoire, les "guerilleros" n'auront même pas le réconfort de rejoindre leur patrie.
Longtemps, Franco leur barrera la route des Pyrénées. A partir du 27 janvier 1939, plus de 100 000 républicains espagnols se réfugient en France ; les hommes sont aussitôt enfermés dans les camps d'internement des Pyrénées-Orientales, notamment sur les "plages d'exil" de la Côte Vermeille : Argelès, Le Barcarès, Saint-Cyprien. Ces "Rouges" font peur...
À la déclaration de la guerre, de nombreux Espagnols, qui ont encore le goût amer de la défaite en Espagne, s'engagent dans les Régiments de Marche des Volontaires Étrangers ou la Légion Etrangère.
Durant les années d'Occupation, des milliers d'entre eux seront incorporés dans les Compagnies de Travailleurs étrangers ou déportés vers l'Allemagne, notamment à Mauthausen et à Ravensbrück.
Cependant, on les trouvera en première ligne partout en France où les patriotes, français et étrangers résisteront à l'occupant. Ceux d'entre eux qui ont fait la guerre d'Espagne sur les mêmes fronts que les Brigades Internationales s'engageront de préférence dans les FTP-MOI où ils retrouveront bien des connaissances.
Egalement, les diverses formations politiques et militaires des Mouvements Unis de Résistance (MUR), Combat et Francs-Tireurs. Ils participeront à la libération de nombreux départements dont l'Ariège, les Basses-Pyrénées, le Gers, le Tarn et les Pyrénées-Orientales. Les Espagnols étaient aussi présents dans les grandes concentrations de résistants : le Vercors, le Plateau des Glières, le Mont Mouchet.
Ce sont les chars portant des noms de villes ibériques et conduits par des Espagnols qui seront les premiers à entrer dans Paris libérée à la tête de la 2e Division Blindée de Leclerc.
A la fin d'août 1944, l'Union Nationale Espagnole (UNE) aligna des milliers de combattants sur tout le territoire français, dont de nombreuses femmes. Dans l'ouvrage "Ces femmes espagnoles. De la Résistance à la Libération" (Editions Tirésias), Geneviève de Gaulle Anthonioz va jusqu'à avancer le chiffre de 35 000 pour estimer le nombre des victimes espagnoles de la Seconde Guerre mondiale fusillés, morts dans les combats ou dans les camps de concentration.
Il est hors de doute, en tout cas, que les sacrifices des Espagnols pour la libération de la France, et en vue aussi de libérer leur pays, sont énormes mais relativement méconnus.
1942 : Berlin demande à Vichy de lui livrer
les réfugiés espagnols et antifascistes italiens.
Note d'Himmler en campagne (Feld-Kommandostelle) à son bureau à Berlin en date du 12/12/1942 (?)
"Les 3-400 000 Espagnols (Rotspanier), ainsi que les 5-600 000 antifascistes italiens en zone non occupée doivent être livrés au Reichkommissar Sauckel. Les têtes dangereuses dans ces rangs doivent être arrêtées par nous et envoyées dans les camps de concentration en Allemagne. Les dernières mesures (Festnahme) concernant les arrestations doivent intervenir après un entretien entre le Führer et Laval. J'ai informé le Reichkommissar Sauckel par lettre. Signé : Himmler "
Les chiffres indiqués paraissent exagérés. En l'absence de documents, on ignore la réaction formelle de Laval. Cependant, il ne subsiste aucun doute sur les déportations de la zone sud des Espagnols et des réfugiés italiens soit vers le groupement de travail de l'organisation Todd soit vers les camps de concentration en Allemagne, notamment à Mauthausen.
Les chiffres indiqués paraissent exagérés. En l'absence de documents, on ignore la réaction formelle de Laval. Cependant, il ne subsiste aucun doute sur les déportations de la zone sud des Espagnols et des réfugiés italiens soit vers le groupement de travail de l'organisation Todd soit vers les camps de concentration en Allemagne, notamment à Mauthausen.
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