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Bataillon de marins-pompiers de Marseille

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Bataillon de marins-pompiers de Marseille Empty Bataillon de marins-pompiers de Marseille

Message  marsouin Châtenay 92 Jeu 1 Juil - 13:57

Bataillon de marins-pompiers de Marseille



Bataillon de marins-pompiers de Marseille Marins10

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Bataillon de marins-pompiers de Marseille Images14


Le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) est une unité de la marine nationale placée sous la direction du maire de Marseille et commandée par un officier général de marine qui est actuellement le contre amiral Pierre Marie Delplanque depuis le 14 septembre 2009. C'est son 24ème "Pacha".

Le bataillon de marins pompiers de Marseille a été créé par un décret-loi en date du 29 juillet 1939, à la suite du tragique incendie des Nouvelles galeries, situées sur la Canebière, le 28 octobre 1938 et qui causa la mort de 73 personnes.


L'intervention des marins pompiers de Toulon.

Face à ce terrible incendie ayant pris naissance vers 14h00, le contre-amiral Muselier, commandant la marine nationale à Marseille et dont les locaux se situent à proximité des Nouvelles Galeries demande des renforts à l'amiral Mottet, major général de l'arsenal de Toulon.

À 15h30 ce 28 octobre 1938, un détachement de 32 marins-pompiers de Toulon décale vers Marseille sous les ordres de l'officier principal des équipages Godart. Le matériel engagé consiste en un fourgon pompe, une échelle mécanique pivotante de 30 mètres, une voiture électro-ventilateur, une autochenille tractant une motopompe lourde, une camionnette de transport de personnel et de tuyaux et un side-car de liaison. Il est sur place à 17 heures.

Mais il est déjà trop tard. Le grand magasin, ravagé totalement par l'incendie est condamné et il faut faire la « part du feu » car le très fort mistral qui souffle ce jour là pousse les flammes qui traversent la Canebière et attaquent les grands hôtels. Les marins-pompiers sauvent du désastre l'hôtel Noailles et l'hôtel Astoria dont les toitures et les combles sont embrasés. D'autre sapeurs pompiers arrivent en renfort d'Aubagne, de Martigues, d'Arles, de Nimes, de Tarascon, de Salon de Provence et d'autres communes plus éloignées. Édouard Herriot, maire de Lyon, fait venir ses pompiers par train spécial. Ils n'arrivent que dans la nuit du drame et se contentent de participer aux opérations de noyage et de déblaiement.

Édouard Daladier, Président du Conseil, remarque le professionnalisme des marins-pompiers toulonnais et la qualité de leur matériel. Il décide alors de confier la sécurité de Marseille à une unité militaire. Le décret loi du 23 juillet 1939 constitue l'acte de naissance du Bataillon de marins-pompiers de Marseille.

Ainsi,la catastrophe des Nouvelles galeries coûta la vie à 73 personnes. L'inefficacité des sapeurs-pompiers municipaux, débordés par l'ampleur du sinistre, a été sévèrement critiquée. Ces derniers, appelés tardivement à 14h37 après que le feu ait couvé plus d'une demi-heure, arrivèrent sur place 2 à 3 minutes plus tard. Malgré tous les efforts déployés, ils n'ont pu que constater un bâtiment totalement embrasé par l'inflammation extrêmement rapide des produits vendus et entreposés à l'intérieur. Les matériaux nécessaires à la bonne conduite des travaux (peinture, solvants, panneaux de bandes de goudron) ont fait le reste, ajoutant encore à un potentiel calorifique déjà très important.

Si on peut leur reprocher des incohérences dans la conduite des opérations et des problèmes dans l'utilisation d'un matériel parfois vétuste (certaines autopompes datant de 1917), les sapeurs-pompiers Marseillais ont lutté jusqu'à l'extrême limite de leurs forces. Leur courage et leur abnégation parfois remis en cause, sont injustifiés. La soudaineté du sinistre, sa violence et les facteurs aggravants tels que le violent mistral qui soufflait ce jour là, l'ensemble des matériaux entreposés ainsi que l'architecture métallique de type Eiffel, propre au bâtiment auraient pu dépasser d'autres corps de pompiers, beaucoup mieux organisés et équipés d'un matériel plus moderne.

Mais la mauvaise organisation du service incendie, son manque de moyens et le matériel souvent vétuste ne pouvait que conduire à un tel drame. Le maire, Henri Tasso, tenu pour responsable de cette tragédie a été remplacé par un haut fonctionnaire et la ville placée sous tutelle de l'état jusqu'à sa libération où la cité phocéenne a retrouvé la normalité républicaine. Gaston Defferre a été élu le premier maire de l'après-guerre fin août 1944, mais il a démissionné en novembre 1945.

Courant août 1939, un groupe de 15 marins-pompiers de Toulon arrive à Marseille, en gare Saint Charles. C'est le premier élément de la nouvelle unité qui va se constituer sous les ordres du capitaine de vaisseau Orlandini. Son second n'est autre que l'officier principal des équipages Godart qui commandait le détachement du 28 octobre 1938.


Généralités sur le bataillon de marins-pompiers de Marseille.

Le décret-loi du 29 juillet 1939 commence par ceci : Il est créé à Marseille une unité de marins pompiers. Ce bataillon et les services qui lui sont rattachés sont commandés par un officier supérieur de la marine…

Le BMPM est donc une unité de pompiers militaires, tout comme la brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), les unités d'instruction et d'intervention de la sécurité civile (UIISC 1, 5 et 7), les pompiers de l'air et les marins pompiers des bases navales et des bases de l'aviation navale.

Le budget de fonctionnement annuel du BMPM, pour 2008, s'élevait à 100 millions d'euros, financé à 80 % par la ville de Marseille, les 20 % restant l'étant par les organismes liés à la municipalité par conventions (grand port maritime de Marseille, chambre de commerce et de l'industrie, assistance publique des hôpitaux de Marseille, …).

Le BMPM relève du ministère de la défense pour tout ce qui concerne l'organisation, le commandement militaire, la police, la discipline, l'avancement, les récompenses et l'administration intérieure. A ce titre, il est placé sous le commandement du préfet maritime de la Méditerranée.

Comme tous les corps de sapeurs pompiers départementaux, le BMPM est également placé sous les ordres du ministère de l'intérieur et de la direction générale de la sécurité civile pour tout ce qui est du domaine opérationnel hors Marseille. Il est chargé, sous la direction et d'après les ordres du maire de Marseille, des secours tant contre l'incendie que contre les périls ou accidents de toutes natures menaçant la sécurité publique sur le territoire de la commune et dans le grand port maritime de Marseille, ainsi que dans les établissements hospitaliers de la Timone et Nord.

Exception marseillaise, le BMPM est la seule unité militaire française directement aux ordres d'un maire et possède les mêmes prérogatives qu'un SDIS pour la ville de Marseille.

En outre, il assume les mêmes fonctions, sous la direction et d'après les ordres du directeur de l'aéroport Marseille Provence, sur la commune de Marignane. Il y détache à cet effet une partie de ses effectifs. Depuis 2008 ces fonctions sont également assurées au sein de la société Eurocopter.


L'organisation avant 2008.

Fin juillet 1939, le capitaine de vaisseau Orlandini, devient le premier commandant du BMPM. Il est secondé par l'officier des équipages Godart qui commandait le détachement des 32 marins-pompiers de Toulon, intervenu lors de l'incendie des Nouvelles galeries. Devant la nécessité, dans un premier temps, de trouver un local pour loger les marins pompiers, le contre amiral Muselier, commandant la marine nationale à Marseille réquisitionne une usine désaffectée, rue de Lyon puisque la caserne de Strasbourg est toujours occupée par les sapeurs pompiers municipaux. Cette usine deviendra la caserne de Lyon et accueillera les premiers détachements de marins pompiers avec leur nouveau matériel et provisoirement l’état major de l'unité.

Dès son arrivée à Marseille, le commandant se rendit bien compte qu’il ne pouvait se substituer du jour au lendemain aux sapeurs pompiers municipaux étant donné que ses effectifs et matériels étaient encore trop faibles et, surtout, l’état major se trouvait dans l’ignorance totale de la ville (topographie, ressource en eau, risques potentiels, …). Il était hors de question de faire opérer des hommes encore mal préparés, dans une ville inconnue. Dans ce contexte il conserva en la maintenant dans sa mission à la 3e Compagnie des sapeurs-pompiers (la compagnie du port). Les marins pompiers prendraient peu à peu la place des sapeurs pompiers, au fur à mesure de l’implantation de l’infrastructure nécessaire au nouveau bataillon.

Ainsi, le 1er octobre 1939, avec la mise en service de la caserne provisoire de Lyon et de la caserne de Louvain, les marins-pompiers prenaient en charge les secteurs nord et sud de la ville, en mai 1940 l’ouverture de la caserne Saint-Pierre, le secteur est, le 1er juin 1940 avec le remplacement des sapeurs pompiers de la caserne de Strasbourg, le secteur centre et enfin, en juillet 1940, la compagnie du port cédait sa place aux marins pompiers.

Dès sa création, le service incendie lui a été confié en totalité, associé à la commande d'un important matériel moderne, à l'établissement d'un programme de casernes et postes et l'amélioration du réseau des bouches d'incendie.

En 1962, le BMPM se voit confier la défense incendie de l'aéroport de Marseille-Marignane (actuellement Marseille-Provence)
En 1969, il prend en charge le secours à personnes ;
En 1972, il assure la sécurité de la partie ouest du Port Autonome de Marseille (aujourd'hui devenu le Grand Port Maritime de Marseille-GPPM-), Fos, Lavéra et Port de Bouc ;
En 1976 et 1980 lui sont confiées les missions de sécurité et prévention des hôpitaux de la Timone (1976) et Nord (1980) ;
En 1978, il assure les secours et sauvetage en mer pour le compte de la SNSM d'abord avec la vedette Bonne Mère puis en 2006, avec une nouvelle vedette La Bonne Mère de Marseille, basée au port de la Pointe Rouge et armée par 5 marins-pompiers.
En 1990, il reçoit la concession du SMUR.
Au fil des décennies et du développement économique et de l'urbanisation galopante de la ville, Le BMPM s'est structuré en 5 secteurs opérationnels intramuros comprenant une caserne et un ou plusieurs postes et constituant chacun une compagnie :

1er secteur (1re Cie): caserne d'Endoume (END), postes de St Lazare (SLZ) et Canebière (CNB),
2e secteur (2e Cie) : caserne de Louvain (LVN), postes de Pointe Rouge (PTR) et Luminy (LMY),
3e secteur (3e Cie) : caserne de St Pierre (STP),postes de St Just (SJT), St Menet (SMT) et La Rose (LRS).
4e secteur (4e Cie) : caserne de Plombière (PLB), postes de St Antoine (STA) et Malpassé (MLP),
5e secteur (5e Cie) : caserne de La Bigue (LBG), postes de Saumaty (SMY) et Frioul (FRL). Dans les années 1984/1985, le poste Mirabeau (MRB), lui même remplacé par celui de Saumaty en 2003, s'est substitué à la caserne de La Madrague (LMG).
En 1995, la 6e compagnie, celle des Chartreux (CHX) à vocation d'atelier de réparation, quitte ses locaux vétustes pour intégrer un ancien garage Renault, mitoyen du centre d'incendie et de secours (CIS) de Plombières. Le tout est devenu la base Plombières, siège des ateliers de réparation, tuyaux, appareils respiratoires, magasin général incendie, habillement, infrastructures... Le centre technique Plombières occupe une surface couverte de 6000 mètres carrés, 110 hommes y sont affectés dont 10 de garde journellement.

Il arme également des casernes et postes et des détachements :

sur l'aéroport de Marseille-Provence à Marignane (MGN) avec environ 65 personnels et au sein de l'entreprise Eurocopter (ERC) avec 45 personnels ;
à l'intérieur du périmètre des bassins de raffinage, où l'on trouve la caserne de Port de Bouc (PDB) armant le Louis Colet, qui est le bateau Pompe le plus puissant d'Europe, mis en service en 1973; les postes de Lavéra (LVR) et Fos Pétrole (PPF), ainsi que la caserne de La Fossette (LFS), le tout avec un effectif voisin de 130 personnels ;
à l'Hôpital Nord (NRD) ainsi qu'à celui de la Timone (TIM), dont l'effectif atteint pour chacun de ces détachements, environ 35 personnels.


L'organisation depuis 2008.

La loi de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004 a conforté et renforcé existence, missions et compétences du BMPM. Il assure toujours les missions de sécurité civile sur la ville et le Grand port maritime de Marseille ainsi que sur l'aéroport de Marseille-Provence. Il met en œuvre la vedette de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), basée au port de plaisance de la Pointe Rouge.

Il a déjà été appelé à de très nombreuses reprises sur des missions en France et à l'étranger (Italie, Mexique, Algérie, Arménie, Haïti…). Ses compétences couvrent le prompt secours aux personnes, la lutte contre les incendies urbains et les feux de forêts, les incendies industriels et les feux de navires, la lutte contre les pollutions, les risques chimiques et radiologiques.

En 2009, le BMPM a effectué 118 397 interventions contre 111 379 en 2008, soit une majoration de 6.3 % pour une moyenne journalière de 324, c'est-à-dire une toutes les 5 minutes, plus des deux tiers concernant le « secours à victimes ».

Avec ses 2 400 hommes et femmes, le BMPM est l'unité de la marine nationale dont l'effectif est le plus important. Une profonde restructuration opérationnelle et administrative a été mise en place en 2008.

Le concept des « casernes mères » et des « postes satellites » a laissé la place à des Centres d'Intervention et de Secours (CIS), responsables d'un secteur défini dans lesquels interviennent des engins standardisés.

Il existe 16 Centres d'Intervention et de Secours (CIS)répartis en 2 groupements opérationnels sur la ville seule : un groupement au nord et un au sud. La direction des groupements sont implantés respectivement au CIS de Plombières et au CIS de Saint Pierre. Ces mesures ont permises, en rationalisant le travail administratif, d'augmenter à effectif constant, le nombre de personnels opérationnels. Les renforts sont fournis par le ou les CIS les plus proches. Les interventions diverses sont assurées par des Véhicules de Première Intervention (VPI), dont le nombre varie suivant le dispositif (ou "plan d'armement") défini par le COSSIM ; ceci est établi suivant les risques et données du moment sur la ville ( nombre et spécificité des sinistres, manifestations particulières d'évènement ou de population, risques prévus ou avérés, etc.).

À ces entités s'ajoutent : deux secteurs opérationnels, un groupement de soutien, un groupement santé et un pôle entraînement. L'état-major, où se trouve le Centre Opérationnel des Services de Secours et d'Incendie de la ville de Marseille (COSSIM) ainsi que les services administratifs, se situe au 9 Boulevard de Strasbourg. Il assure le fonctionnement de plusieurs divisions administratives et opérationnelles.

Parmi ces 2 400 hommes et femmes, on trouve environ 300 marins provenant des équipages de la flotte, dont les compétences variées permettent à l'unité de fonctionner tant dans le domaine administratif que la logistique et opérationnel (manœuvriers, mécaniciens et électriciens navals, secrétaires, fourriers, cuisiniers, commis aux vivres, photographes, …).

Une troisième version du COSSIM, dénommée « COSSIM 3 » est en projet. Le futur CIS Chateau-Gombert (CGB), à la périphérie nord-est de la ville, devrait ouvrir ses portes en octobre 2010 ; un autre CIS serait construit dans un quartier est de Marseille "La Valbarelle" aux abords de l'année 2012. Deux autres projets de construction figurent dans les projections à plus long terme : les CIS de Mazargues et des Trois Lucs.

Le temps de travail.

Maintes fois remanié, le régime de travail était de 72 heures de garde consécutives pour 24 heures de repos jusqu'au début des années 1970 pour s'abaisser à 48 heures de garde pour 24 heures de repos après 1975, puis 48/36 et 36/36 par la suite.

Désormais, depuis la restructuration, le nouveau régime se base sur un découpage du temps par sixièmes, permettant une mise en adéquation des effectifs avec l'activité opérationnelle. Cette disposition améliore également le repos des personnels. En régime été, le rythme est de 24 heures de garde et 24 heures de repos, puis 24 heures de garde suivies de 24 heures d'astreinte à domicile ou de renfort en caserne, suivies de 48 heures de repos. En régime hiver, le rythme est de 24 heures de garde suivies de 24 heures de repos, puis 24 heures de garde suivies de 24 heures d'astreinte à domicile ou de renfort en caserne puis de 48 heures de repos.

On remarque la contrainte du service d'été qui s'explique par le fait que le risque feux de forêts, très présent et très consommateur de potentiel humain, vient se superposer à l'activité opérationnelle journalière déjà soutenue avec en plus les armements des détachements d'intervention préventifs (DIP) et des groupes intervention feux de forêt (GIFF).

Les jeunes marins-pompiers sont soumis à un régime différent durant les 5 mois qui suivent leur sortie de cours. Basé sur un cycle par 6 sur une base de garde 12 heures de 10 heures à 22 heures, il comprend 4 jours de garde de 12 heures suivies de 2 jours de repos avec exemption de travail le dimanche.


Le matériel.

Pour accomplir ses différentes missions, le BMPM dispose de 700 véhicules et engins divers ou flottants. Environ 70 véhicules de secours d'assistance aux victimes (VSAV) et ambulances de réanimation (AR), dont une dizaine à l'école des marins pompiers de la marine (EMPM), 65 camions citernes feux de forêt (CCF), 8 échelles pivotantes semi-automatiques (EPSA), 9 véhicules de première interventions (VPI) et 16 fourgon d'interventions (FI), qui sont les petits nouveau avec le VPI (le FI remplace le FPT et le VPI le FPTL). À cela s'ajoutent les véhicules de servitude et d'appui nécessaires à la vie de l'unité et à l'accomplissement de ses différentes compétences technico-administratives, 35 moyens flottants dont 2 bateaux pompes, le Louis Collet, à port de Bouc et le Lacydon au CIS de la Bigue. Deux hélicoptères bombardiers d'eau (HBE) sont loués pendant la campagne feux de forêts, de la mi-juin à la fin septembre et stationnés aux CIS La Bigue et Pointe Rouge.

En 2001, le BMPM s'est doté de 2 engins « rail/route » dont le Véhicule d'extinction et de sauvetage (VES) et le Véhicule sanitaire de transport de personnel (VSTP) destinés aux opérations de secours dans le tunnel TGV de Marseille, long de 8 km. Il arme également un véhicule laboratoire de spectrométrie de masse (le tout premier de France à l'époque en 1997) permettant l'analyse de fumées ou produits toxiques.

Il possède également 2 véhicules mousse grande puissance (VMOGP), pourvus d'une réserve d'eau de 12 000 litres et une de liquide émulseur de 3 000 litres. C'est véhicules sont basée aux centre d'incendie et de secours de Saint Pierre et Plombière.

La nouvelle tenue de feu.

Après la salopette en coton remplacée par un treillis, les traditionnelles bottes et les vestes de cuir, en 2003, le BMPM s'oriente vers l'acquisition des tenues textiles bleu marine. Assez rapidement, on s'aperçoit que la couleur de cette tenue ne correspond pas vraiment aux besoins de l'unité. Les conditions climatiques estivales, les feux de forêts et de navires incitent le Bataillon à s'orienter sur l'achat d'une tenue de couleur rouge coquelicot, (donc beaucoup plus visible que le bleu) munie d'un silhouettage bicolore. Le casque F1 de couleurs différentes selon les fonctions des personnels, a remplacé le casque Adrian à partir de 1985.


Les 7 sections opérationnelle spécialisées (SOS).

Dans le but de répondre aux risques spécifiques, le BMPM s'est progressivement pourvu depuis sa création, de 7 sections opérationnelles spécialisées, les SOS.

La première, la SOS GRIMP (groupe d'intervention en milieux périlleux), fruit de difficultés rencontrées lors d'un accident d'avion survenu le 15 janvier 1946 dans le massif des calanques, a vu le jour en 1950. Forte d'environ 85 personnels et disposant de 4 engins, elle effectue environ 100 interventions annuelles.
La SOS SD, (sauvetage-déblaiement), a été créée en 1958 avec 10 marins-pompiers. Ses effectifs ont augmenté au gré des décennies pour atteindre aujourd'hui environ 135 personnels et une dizaine de chiens. Avec 7 engins, son taux de sollicitation annuel avoisine les 10 sorties, auxquels il faut rajouter environ 30 départs pour les équipes cynophiles. Elle constitue un DICA (détachement d'intervention catastrophe aéromobile) qui peut être engagé en France et à l'étranger.
La SOS AQUA, (sauvetage aquatique) créée voici un peu plus de 40 ans, qui comprend 80 personnels environ, est constituée de plongeurs et sauveteurs nautiques. Elle dispose de 3 engins, de moyens flottants et effectue annuellement environ 600 interventions.
La SOS RT (risques technologiques) existe depuis 1964. Composée d'une cellule mobile d'intervention chimique (CMIC) et d'une autre d'intervention radiologique (CMIR), elle fait face aux différents risques qu'apportent toutes les matières dangereuses qu'elles soient chimiques, bactériologiques ou radioactives. Son effectif voisin de 60 personnes effectue environ 50 interventions annuelles et possède des véhicules de reconnaissance, des berces spécialisées et un engin d'intervention.
La SOS HELI s'est constituée en 1964. Sa vocation est de projeter des marins-pompiers (par groupes de 11 appelés « sticks) » sur des zones inaccessibles aux moyens terrestres classiques, notamment dans le cadre de la lutte contre les feux de forêts. Elle met en oeuvre l'attaque de sinistre à partir de citernes souples et matériels héliportés par des appareils légers, moyens ou lourds. Elle est aussi capable de réaliser des établissements de grandes longueurs au moyen de paniers à tuyaux élinguables sous hélicoptère. Forte de 90 personnels environ, elle dispose de 6 engins.
La SOS DEPOLL (dépollution) a été constituée au lendemain de la catastrophe du pétrolier Amoco Cadiz, en mars 1978. Forte de 160 personnels, elle utilise des moyens adaptés de confinement, récupération, analyse et stockage de produits polluants.
La SOS IT (interventions techniques) réalise en moyenne 3 interventions quotidiennes. Composée d'une centaine de personnels, tous issus du centre technique (les ateliers de maintenance), elle intervient sur le théâtre d'accidents de la circulation nécessitant désincarcération, apporte son soutien logistique et technique sur les interventions importantes. Elle emploie une dizaine d'engins adaptés à ses missions (véhicules ateliers, dépanneuses, porte-autos, camions ravitaillement en carburants, …).


Le service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR).

Le SMUR de Marseille qui constitue la 11e Cie, a été concédé au BMPM en 1969. Dans le années 1975/1980, il possédait 3 véhicules radio médicalisées (VRM), armées chacune par un médecin et un conducteur. Il s'est progressivement étoffé et comprend en 2008 une quarantaine de médecins et une trentaine d'infirmiers. Il dispose désormais de 10 ambulances de réanimation (AR), armées par un conducteur, un infirmier et un médecin ; 4 véhicules médicaux de soutien (VMS), 70 véhicules de secours à victimes (VSAV), dont une dizaine affectée à l'école des marins-pompiers de la marine (EMPM), pour la formation.

Du côté des secours spécialisés, il s'est récemment équipé de 4 postes médicaux avancés pour 30 personnes (PMA 30), de 2 unités médicales mobiles de décontamination (UMMD) pouvant traiter 100 à 150 personnes en 3 heures et d'une berce « Evatox » contenant 580 cagoules de fuite.


L'école des marins pompiers de la marine (EMPM).

Depuis sa création, la formation (dans le sens le plus large du terme) a toujours été l'un de soucis permanents du BMPM qui a créé la 8e Cie, celle de l'instruction.

Depuis 1997, L'école des marins pompiers relève de la Marine nationale. Elle assure depuis, non seulement la formation des marins pompiers de Marseille, mais aussi celle de tous les personnels marins pompiers destinés à servir au sein des bases navales ou de l'aviation navale, soit annuellement environ 800 élèves, dont environ 250 pour les seuls besoins du Bataillon. Outre les nouvelles recrues, elle a également la charge du perfectionnent des connaissances et de la formation continue des marins pompiers qui se destinent à des fonctions ou grades supérieurs.

Implantée sur 2 sites, La Parette et La Rose, elle fonctionne avec quotidiennement près de 200 élèves, encadrés par une cinquantaine de formateurs et environ 25 personnels dits « de soutien ». La formation technique est réalisée sur une dizaine d'engins d'incendie affectés à l'école, qui dispose en outre de plusieurs bus, véhicules légers et engins divers. Elle souhaite optimiser ses moyens techniques et c'est pour cela que devrait sortir de terre d'ici à 2011/2012, un lieu unique de formation, théoriquement prévu dans le quartier de La Valentine, sur le site du Chateau Saint-Antoine.

Le BMPM dispose aussi depuis fin 2004 d'un site de formation unique en Europe : le CETIS (centre d'entraînement aux techniques incendies et de survie) qui dispose d'agréments pour la formation feux de navire (FDN) de niveaux 1, 2 et 3. Il comprend 2 types d'activités particulières :

l'incendie, avec trois aires de feu en milieux clos, et sur plusieurs niveaux, qui simulent feux de navire, industriels et urbains ;
la simulation et la survie en mer aménagés de manière à coller au plus près de la réalité (immersion et retournement d'habitacle d'hélicoptère ou d'avion).
Le CETIS accueille par conventions, de nombreux partenaires venant se former à ces techniques (Michelin, Sanofi, Cogéma, Total, CEA Cadarache ainsi que plusieurs SDIS).


Un savoir faire qui s'exporte.

Le BMPM, mondialement connu et reconnu, tout comme la BSPP, reçoit régulièrement des délégations étrangères venues parfaire leur formation et acquérir des techniques spécifiques. Il assure également à plus d'un titre des missions de formation dans bon nombre de domaines, de conseils et d'audits au bénéfices de diverses entités nationales ou internationales, dans le cadre du ministère de la coopération, sous la bannière de la sécurité civile ou de celle de la marine nationale.

C'est ainsi qu'en 2008 une dizaine de missions ont été conduites à travers le monde. En Jordanie pour une formation sauvetage/déblaiement, aux Seychelles pour une formation feux de navires, ainsi qu'une trentaine de formations en Italie, au Chili, en Algérie, au Maroc, à Cuba, au Cameroun, en Égypte, en Suisse, en Martinique, à la Réunion et à Tahiti.


Le drapeau et les devises de l'unité.

Le 30 avril 1982, le BMPM s'est vu remettre son drapeau par le ministre de la Défense de l'époque, M.Charles Hernu, en présence de M. Gaston Defferre, ministre de l'intérieur et maire de Marseille de l'époque. Ce drapeau, 9e de la marine nationale, conférait au BMPM ses lettres de noblesse en rappelant que depuis 1939, 35 de ses marins pompiers avaient sacrifié leurs vies dans l'accomplissement de leur mission au service de leurs concitoyens.

Le bataillon de marins pompiers de Marseille possède deux devises accolées : "Honneur-Patrie-Valeur-Discpline", devise de la marine nationale et "Courage et Dévouement", celle des sapeurs pompiers français. On peut même y ajouter une troisième, moins officielle, mais qui a un sens très fort et que le BMPM utilise souvent dans sa communication : "Si des vies vous sont chères, pour nous, elles le sont toutes"


L'amicale des marins pompiers de Marseille.

Crée en mars 1965 et d'abord réservée aux « anciens » de l'unité, elle s'est rapidement ouverte aux marins pompiers d'active, dès janvier 1966.

Depuis sa création, plus de 3 200 personnes y ont adhéré. Elle compte aujourd'hui près de 900 membres cotisants, anciens du bataillon ou marins pompiers en activité, ainsi que des sympathisants.

Elle contribue au devoir de mémoire et perpétue le souvenir des « anciens » en participant aux cérémonies militaires et patriotiques et en programmant tous les ans la « journée des retrouvailles ». Cette fraternité organise des repas de cohésion, des randonnées pédestres, des excursions et des voyages, mais aussi des visites du Bataillon au profit d'associations extérieures.

En plus de ses nombreuses activités de loisirs, l'amicale des marins pompiers de Marseille joue également un rôle social. Elle publie une revue trimestrielle, le BIL (bulletin d'information et de liaison) tiré à 1 300 exemplaires. Ses locaux sont implantés dans la caserne état major.
marsouin Châtenay 92
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