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Pyrénées-Orientales Perpignan accueille le CPIS, l’une des trois composantes du service action de la DGSE.(Source du journal l'Indépendant des Pyrénées-Orientales)
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Pyrénées-Orientales Perpignan accueille le CPIS, l’une des trois composantes du service action de la DGSE.(Source du journal l'Indépendant des Pyrénées-Orientales)
L’une des entrées de la caserne bien connue des Perpignanais qui,
après le 24e accueille aujourd’hui le CPIS. PHOTO/THIERRY GRILLET
après le 24e accueille aujourd’hui le CPIS. PHOTO/THIERRY GRILLET
Tout a commencé après la seconde guerre mondiale et la création du 11e bataillon de choc, le bras armé de la DGSE. Les centres d’entraînement de Collioure (mer) et Mont-Louis (montagne), ont vu passer tous les baroudeurs français du Service Action. La fin de la guerre d’Algérie, en 1962, devait sonner le glas de certaines actions un peu trop médiatisées, les politiques du moment décidant purement et simplement de dissoudre l’unité en 1963.
Mont-Louis et Collioure retrouvaient alors une vocation militaire un peu plus « normale », même si ces lieux continuaient à accueillir officiers et sous-officiers pour des stages commandos plus classiques. La renaissance du « 11 » en 1985 ne durera que quelques années, puisque ce régiment connaîtra une nouvelle dissolution en 1993, après les enseignements de la guerre du Golfe.
Le drapeau et les traditions du « 11 » sont cependant conservés à Perpignan par le CPIS, le centre parachutiste d’instruction spécialisé.
Peu d’informations
Le monde du renseignement français, plus que dans les autres démocraties occidentales, est particulièrement opaque. Il n’est pas contrôlé par le parlement, comme aux USA, et le public doit se contenter de quelques informations, le petit monde de la DGSE ne faisant irruption dans les médias qu’à l’occasion de ses échecs, comme aujourd’hui en Somalie.
On sait cependant que l’unité perpignanaise, le CPIS est l’une des trois composantes du service action de la DGSE, rattaché à la direction des opérations. Le CPES (Centre parachutiste d’instruction spécialisée) basé à Cercottes, dans le Loiret, fournit les agents clandestins, notamment ceux chargés d’infiltrer les réseaux. Une grande partie de son travail consiste aujourd’hui à tenter de pénétrer les groupes islamistes dangereux à l’étranger.
Le CPEOM (centre parachutiste d’entraînement aux opérations maritimes), basé à Quélern, en Bretagne, regroupe quant à lui les nageurs de combat, mais aussi des membres du CPIS spécialisés dans les actions maritimes. Cette unité est forte d’une centaine d’éléments rompus à l’action en milieu marin. Une dizaine d’hommes l’intègrent chaque année, mais la dureté des entraînements a eu raison de la promo 2006, puisqu’aucun stagiaire n’est parvenu au bout des épreuves.
Sur tous les théâtres d’opérations
Le CPIS de Perpignan, dont faisaient partie les victimes de l’opération somalienne, est lui spécialisé dans la guérilla, la contre-guérilla et dans les actions commando. Entraînés au plus près de la réalité, balles réelles, maniement d’explosifs et utilisation de toutes les armes, ses membres s’entraînent près d’Opoul et ne font parler d’eux localement qu’à l’occasion d’accidents, comme l’exercice qui avait coûté la vie à deux agents en 2009. En 2011, un espion de cette unité était décédé à Salses après être tombé d’un hélicoptère de type Cougar.
Le CPIS, quelques centaines d’hommes au total, est engagé dans tous les théâtres d’opérations, Irak, Afghanistan, Somalie, aujourd’hui le Mali. Il serait, si l’on en croit les initiés, la force de frappe du service action. Sa composition en fait foi, puisque nombre de ses membres sont sélectionnés dans les unités parachutistes « traditionnelles » après quelques années de carrière et après avoir réussi les tests qui décident de l’affectation dans l’un ou l’autre des services de la DGSE.
Mont-Louis et Collioure retrouvaient alors une vocation militaire un peu plus « normale », même si ces lieux continuaient à accueillir officiers et sous-officiers pour des stages commandos plus classiques. La renaissance du « 11 » en 1985 ne durera que quelques années, puisque ce régiment connaîtra une nouvelle dissolution en 1993, après les enseignements de la guerre du Golfe.
Le drapeau et les traditions du « 11 » sont cependant conservés à Perpignan par le CPIS, le centre parachutiste d’instruction spécialisé.
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Le monde du renseignement français, plus que dans les autres démocraties occidentales, est particulièrement opaque. Il n’est pas contrôlé par le parlement, comme aux USA, et le public doit se contenter de quelques informations, le petit monde de la DGSE ne faisant irruption dans les médias qu’à l’occasion de ses échecs, comme aujourd’hui en Somalie.
On sait cependant que l’unité perpignanaise, le CPIS est l’une des trois composantes du service action de la DGSE, rattaché à la direction des opérations. Le CPES (Centre parachutiste d’instruction spécialisée) basé à Cercottes, dans le Loiret, fournit les agents clandestins, notamment ceux chargés d’infiltrer les réseaux. Une grande partie de son travail consiste aujourd’hui à tenter de pénétrer les groupes islamistes dangereux à l’étranger.
Le CPEOM (centre parachutiste d’entraînement aux opérations maritimes), basé à Quélern, en Bretagne, regroupe quant à lui les nageurs de combat, mais aussi des membres du CPIS spécialisés dans les actions maritimes. Cette unité est forte d’une centaine d’éléments rompus à l’action en milieu marin. Une dizaine d’hommes l’intègrent chaque année, mais la dureté des entraînements a eu raison de la promo 2006, puisqu’aucun stagiaire n’est parvenu au bout des épreuves.
Sur tous les théâtres d’opérations
Le CPIS de Perpignan, dont faisaient partie les victimes de l’opération somalienne, est lui spécialisé dans la guérilla, la contre-guérilla et dans les actions commando. Entraînés au plus près de la réalité, balles réelles, maniement d’explosifs et utilisation de toutes les armes, ses membres s’entraînent près d’Opoul et ne font parler d’eux localement qu’à l’occasion d’accidents, comme l’exercice qui avait coûté la vie à deux agents en 2009. En 2011, un espion de cette unité était décédé à Salses après être tombé d’un hélicoptère de type Cougar.
Le CPIS, quelques centaines d’hommes au total, est engagé dans tous les théâtres d’opérations, Irak, Afghanistan, Somalie, aujourd’hui le Mali. Il serait, si l’on en croit les initiés, la force de frappe du service action. Sa composition en fait foi, puisque nombre de ses membres sont sélectionnés dans les unités parachutistes « traditionnelles » après quelques années de carrière et après avoir réussi les tests qui décident de l’affectation dans l’un ou l’autre des services de la DGSE.
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