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Hommage aux retraités militaires décèdés
ANCIENS - COMBATTANTS. :: Votre 1ère catégorie :: votre premier Forum :: IN-MEMORIAM - SOUVENIR- Pour les Militaires
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Hommage aux retraités militaires décèdés
Ce forum n'est pas fait pour y déposer des messages de condoléances,il est fait pour rendre hommage à ces anciens militaires. Je vous remercie de respecter les règles du forum.
Hommage aux retraités militaires décèdés
Décès d'un ancien.
Par Raphaël DELLE-CASE,le Lundi 15 Juin 2009 - 17:02
Le 08 juin dernier Jacques PHELLIPPEAU décédait. Oncle de mon épouse, il s'était engagé dans l'armée à l'âge de 17 ans dans les TAP. 4 ans en INDOCHINE et 3 ans en ALGERIE.
La cérémonie à eu lieu le jeudi 11 juin 2009 dans une petite commune de la CHARENTE MARITME. Etaient présents, 3 portes drapeaux et le drapeau tricolore ornait son cercueil.
Cérémonie très émouvante.
Amicalement.
Raphaël DELLE-CASE.
Décès d'un camarade
Les pompes funèbres de GUIDEL ont appelé le régiment pour faire part du décès du CNE (er) Pierre-Marie EUZENOT, membre de l'amicale (1083).
Ses obsèques auront lieu le samedi 18 avril à GUIDEL (Messe) à 14h30.
Merci à Thierry pour la retransmission du message à tous les membres.
Arnaud
Message du président des Éléphants Noirs
Nous avons le regret de vous faire part du décès inattendu de notre ami Pierre Lalande survenu ce 16 octobre dernier dans sa 77ème année.
Membre des Eléphants Noirs, célibataire, le caporal-chef Pierre Lalande avait effectué deux séjours à la CPIMa, le premier à la SLA en 61/63 et le second au garage en 68/70.
Il repose dans le cimetière de Poursac en Charente où il avait élu domicile.
Ne l’oublions pas.
Signé Claude Bouvinet
Message du Président de l'amicale du 3ème RIMa-3ème RIC de VANNES
Chers amis.
Nous avons la douleur de vous faire part du décès survenu hier matin du caporal-chef FANOVARD (père).
Antonore FANOVARD a servi au régiment comme EVSD dans les années 70, 80 et début 90. Responsable reproduction au BROI pendant de longues années, il est connu de beaucoup d'Anciens.
Il est possible d'aller le saluer une dernière fois jusqu'à samedi matin au funérarium des Pompes Funèbres Margely lieu-dit Kerlhuerne à Vannes.
La cérémonie religieuse se déroulera le samedi 23 janvier à 14h30 en l'église Saint-Guen à Vannes (proche Ménimur). La mise en terre aura lieu au cimetière Calmont à l'issue à 15h45.
Vous êtes conviés à accompagner la famille pour le dernier voyage de notre camarade.
Pour ses amis éloignés qui souhaitent adresser un mot à ses enfants ils peuvent adresser leur courrier à :
Monsieur FANOVARD Henri
31 rue île HOLAVRE
56110 ARRADON
cordialement
Le président
Georges GUEHENNEUX
amicale.3rima@wanadoo.fr
Nous venons d'apprendre le décès de l'Adjudant-Chef Gauvin Alain TDM en retraite à Baden.
Il ne faisait pas partie de l'Amicale, mais était connu de nombreux amicalistes. C'était un mécanicien qui a servi plusieurs années au 3° et au RICM.
Ses obsèques auront lieu le jeudi 04 mars à 14h30 à Baden.
Réponses ou messages à adresser :
amicale.3rima@wanadoo.fr
Thierry PETITPAIN
06.65.73.78.06
24/03/2010 - Disparition d’une figure de Dien Bien Phu, le médecin Patrice de Carfort
Patrice Le Nepvou de Carfort
On apprend la disparition du médecin général Patrice de Carfort, qui avait servi comme jeune toubib à Dien Bien Phu au sein du 8ème BPC (Bataillon de parachutistes coloniaux, devenu « de choc» ), l’ancêtre du 8ème RPIMa. Jeune lieutenant-médecin, il est est nommé capitaine au cours de la bataille, en avril 1954. Né en Bretagne le 10 octobre 1925, Patrice Le Nepvou de Carfort, issu de l’Ecole de Lyon, est fait prisonnier par le Vietminh. Après sa libération, il sert notamment en Algérie puis dans le Pacifique. Six fois cité, Patrice de Carfort était grand officier de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite.
Décès du Général de Corps d'Armée (2S) Alain BIZARD
Vétéran de Dien Bien Phu
Vétéran de Dien Bien Phu
Général (2S)
Alain BIZARD
Alain BIZARD
L’Institution nationale des Invalides a fait part, le 18 février, du décès du général de corps d’armée Alain Bizard, à l’âge de 84 ans.
Né le 18 avril 1925, natif de Saint-Nazaire, le général Bizard a pris part aux conflits liés à la décolonisation. Ainsi, jeune officier sorti de l’Ecole militaire interarmes (EMIA) en 1945, il est affecté au 1er régiment de Hussards.
De 1947 à 1949, il effectue un premier séjour en Indochine avec le 1er régiment de Chasseurs. En 1954, il rejoint le 5eme bataillon de parachutistes vietnamiens. La même année, il prend part aux combats de Dien Bien Phu, aux côtés du futur général Bigeard. A la fin de la bataille, le 8 mai, il est fait prisonnier.
Ayant survécu à la dureté des camps de concentration viet-minh, il est affecté au 1er régiment de Chasseurs parachutistes en 1956, avec lequel il participera à l’offensive franco-britannique de Suez et aux opérations en Algérie, à la tête d’un escadron de reconnaissance.
Par la suite, il effectue quelques stages à Fort Bragg, aux Etats-Unis, où sont formés les « bérets verts ». A son retour, il prend le commandement du 13e régiment de Dragons parachutistes (RDP) de Dieuze, puis celui de la 1ere Brigade parachutiste de Toulouse. Il termine sa carrière militaire au poste de gouverneur militaire de Lille, commandant la 2e région militaire.
Blessé à trois reprises, titulaire de 18 citations dont 7 à l’ordre de l’armée, le général Alain Bizard était Grand’Croix de la Légion d’Honneur et de l’Ordre du mérite. Le secrétaire à Défense et aux Anciens Combattants, en saluant sa mémoire, à rappelé que ce parachutiste « était l’un des officiers généraux les plus décorés de l’armée française ».
Addendum : Les obsèques du Général BIZARD ont été célébrées le 24 février, à 11 heures. La cérémonie, qui se tenait aux Invalides, a été présidée par le Général CUCHE.
Né le 18 avril 1925, natif de Saint-Nazaire, le général Bizard a pris part aux conflits liés à la décolonisation. Ainsi, jeune officier sorti de l’Ecole militaire interarmes (EMIA) en 1945, il est affecté au 1er régiment de Hussards.
De 1947 à 1949, il effectue un premier séjour en Indochine avec le 1er régiment de Chasseurs. En 1954, il rejoint le 5eme bataillon de parachutistes vietnamiens. La même année, il prend part aux combats de Dien Bien Phu, aux côtés du futur général Bigeard. A la fin de la bataille, le 8 mai, il est fait prisonnier.
Ayant survécu à la dureté des camps de concentration viet-minh, il est affecté au 1er régiment de Chasseurs parachutistes en 1956, avec lequel il participera à l’offensive franco-britannique de Suez et aux opérations en Algérie, à la tête d’un escadron de reconnaissance.
Par la suite, il effectue quelques stages à Fort Bragg, aux Etats-Unis, où sont formés les « bérets verts ». A son retour, il prend le commandement du 13e régiment de Dragons parachutistes (RDP) de Dieuze, puis celui de la 1ere Brigade parachutiste de Toulouse. Il termine sa carrière militaire au poste de gouverneur militaire de Lille, commandant la 2e région militaire.
Blessé à trois reprises, titulaire de 18 citations dont 7 à l’ordre de l’armée, le général Alain Bizard était Grand’Croix de la Légion d’Honneur et de l’Ordre du mérite. Le secrétaire à Défense et aux Anciens Combattants, en saluant sa mémoire, à rappelé que ce parachutiste « était l’un des officiers généraux les plus décorés de l’armée française ».
Addendum : Les obsèques du Général BIZARD ont été célébrées le 24 février, à 11 heures. La cérémonie, qui se tenait aux Invalides, a été présidée par le Général CUCHE.
Vendredi 18 Juin 2010,décès de Marcel Bigeard, grande gueule de l'armée française
Général (2S)
Marcel BIGEARD
Marcel BIGEARD
"La disparition de ce très grand soldat résonne avec une force particulière au moment où la France célèbre l'appel du 18 juin", a déclaré le président Nicolas Sarkozy à propos de ce "chef charismatique, admiré de ses hommes", qui "incarnait la figure héroïque du combattant".
Sorti du rang, ce parachutiste avait gagné ses galons au feu, à la manière d'un maréchal d'Empire, dont il avait le franc-parler et la verdeur de langage, justifiant la torture en Algérie comme un "mal nécessaire".
Héros de la Résistance, puis des guerres coloniales, son nom reste attaché à la bataille de Dien Bien Phu qui sonna le glas de la présence française en Indochine.
Commandant du 6ème bataillon de parachutistes coloniaux, le lieutenant-colonel Bigeard avait été parachuté deux fois sur Dien Bien Phu, encerclé par le Viet-Minh, où il avait résisté jusqu'à la chute du camp retranché, le 7 mai 1954.
Fils d'un aiguilleur des chemins de fer né à Toul (Meurthe-et-Moselle), il est employé de banque quand il est rappelé comme caporal-chef en 1939 sur la ligne Maginot.
Il s'engage dans les corps francs durant la "Drôle de guerre". Blessé, cité, il est fait prisonnier en juin 1940. A sa seconde tentative, il s'évade de son stalag et rejoint l'infanterie coloniale au Sénégal.
Parachuté dans l'Ariège en juillet 1944, il en coiffe les maquis et libère Foix, puis participe à tous les combats pour la Libération.
Prisonnier six mois du Viet-Minh après Dien Bien Phu, dans de dures conditions, il rentre en France en 1955.
Lors du conflit algérien, deux fois grièvement blessé, "Bruno" - son indicatif radio sur le terrain -, commande le 3ème régiment de parachutistes coloniaux.
Sous les ordres du général Massu, il participe à la bataille d'Alger en 1957, à un "travail de flics", comme il l'écrit, où "nos méthodes s'avèrent aussi efficaces en ville que dans le bled". Le recours à la torture est dénoncé par les opposants à la "sale guerre".
Commandant d'un centre d'entraînement à la guerre subversive à Philippeville, il ne sera pas mêlé aux événements d'Alger. Muté en France, il revient à Saïda et, pour s'être montré compréhensif à l'égard des "insurgés " des barricades en janvier 1960, il est rappelé en métropole.
Exilé à Bouar (République Centrafricaine) en 1961, Marcel Bigeard se prononce contre le putsch des généraux à Alger.
Promu général de corps d'armée en décembre 1973, il commande la 4ème région militaire de Bordeaux lorsque Valéry Giscard d'Estaing le nomme, en janvier 1975, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense.
Mais il démissionne six mois plus tard, après des propos virulents sur le malaise de l'armée et l'insuffisance de son budget.
Député de Meurthe-et-Moselle (1978-1988), Bigeard préside la commission de la Défense de l'Assemblée (1978-1981).
Adversaire résolu des socialistes - "s'ils sont la rose, je suis leur épine" - Bigeard se qualifiait fin des années 80 de "vieux con glorieux".
Il laisse une quinzaine d'ouvrages, dont "Pour une parcelle de gloire", "Ma guerre d'Algérie".
Cet homme de fidélité avait souhaité la dispersion de ses cendres sur Dien Bien Phu afin de "rejoindre ses camarades tombés au combat".
Au cours de l'été 1994, le vieux baroudeur était revenu pour la première fois sur le site de la terrible bataille. La voix brisée par l'émotion, il avait murmuré: "A bientôt".
Sorti du rang, ce parachutiste avait gagné ses galons au feu, à la manière d'un maréchal d'Empire, dont il avait le franc-parler et la verdeur de langage, justifiant la torture en Algérie comme un "mal nécessaire".
Héros de la Résistance, puis des guerres coloniales, son nom reste attaché à la bataille de Dien Bien Phu qui sonna le glas de la présence française en Indochine.
Commandant du 6ème bataillon de parachutistes coloniaux, le lieutenant-colonel Bigeard avait été parachuté deux fois sur Dien Bien Phu, encerclé par le Viet-Minh, où il avait résisté jusqu'à la chute du camp retranché, le 7 mai 1954.
Fils d'un aiguilleur des chemins de fer né à Toul (Meurthe-et-Moselle), il est employé de banque quand il est rappelé comme caporal-chef en 1939 sur la ligne Maginot.
Il s'engage dans les corps francs durant la "Drôle de guerre". Blessé, cité, il est fait prisonnier en juin 1940. A sa seconde tentative, il s'évade de son stalag et rejoint l'infanterie coloniale au Sénégal.
Parachuté dans l'Ariège en juillet 1944, il en coiffe les maquis et libère Foix, puis participe à tous les combats pour la Libération.
Prisonnier six mois du Viet-Minh après Dien Bien Phu, dans de dures conditions, il rentre en France en 1955.
Lors du conflit algérien, deux fois grièvement blessé, "Bruno" - son indicatif radio sur le terrain -, commande le 3ème régiment de parachutistes coloniaux.
Sous les ordres du général Massu, il participe à la bataille d'Alger en 1957, à un "travail de flics", comme il l'écrit, où "nos méthodes s'avèrent aussi efficaces en ville que dans le bled". Le recours à la torture est dénoncé par les opposants à la "sale guerre".
Commandant d'un centre d'entraînement à la guerre subversive à Philippeville, il ne sera pas mêlé aux événements d'Alger. Muté en France, il revient à Saïda et, pour s'être montré compréhensif à l'égard des "insurgés " des barricades en janvier 1960, il est rappelé en métropole.
Exilé à Bouar (République Centrafricaine) en 1961, Marcel Bigeard se prononce contre le putsch des généraux à Alger.
Promu général de corps d'armée en décembre 1973, il commande la 4ème région militaire de Bordeaux lorsque Valéry Giscard d'Estaing le nomme, en janvier 1975, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Défense.
Mais il démissionne six mois plus tard, après des propos virulents sur le malaise de l'armée et l'insuffisance de son budget.
Député de Meurthe-et-Moselle (1978-1988), Bigeard préside la commission de la Défense de l'Assemblée (1978-1981).
Adversaire résolu des socialistes - "s'ils sont la rose, je suis leur épine" - Bigeard se qualifiait fin des années 80 de "vieux con glorieux".
Il laisse une quinzaine d'ouvrages, dont "Pour une parcelle de gloire", "Ma guerre d'Algérie".
Cet homme de fidélité avait souhaité la dispersion de ses cendres sur Dien Bien Phu afin de "rejoindre ses camarades tombés au combat".
Au cours de l'été 1994, le vieux baroudeur était revenu pour la première fois sur le site de la terrible bataille. La voix brisée par l'émotion, il avait murmuré: "A bientôt".
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