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Hommage aux soldats français tué(es) en Afghanistan
ANCIENS - COMBATTANTS. :: Votre 1ère catégorie :: votre premier Forum :: IN-MEMORIAM - SOUVENIR- Pour les Militaires
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Hommage aux soldats français tué(es) en Afghanistan
Les militaires tués en 2004
Maréchal des Logis-chef Kingue Eithel Abrahan de ABC
le 21 octobre 2004
Caporal Karsanov Alan
le 21 octobre 2004
1er Classe jean-Batiste Thierry
le 21 octobre 2004
Les tués en 2005
Caporal-Chef Cédric Crupel du 1er RPIMa
le 17 septembre 2005
Les tués en 2006
Premier Maître Loïc Lepage du Comando Marine (Trépel)
le 4 mars 2006
Sapeur Parachutiste de 1erClasse Kamel Elward du 17ème RGP
le 15 mai 2006
Caporal-Chef David Poulain du 1er RPIMa
le 19 mai 2006
Adjudant joël Gazeau du 1er RPIMa
le 19 mai 2006
Caporal-Chef Planelles de la CPA
le 25 août 2006
Premier-Maître (Infirmier) Frédéric Pare Commando Marine
le 25 août 2006
Les tués en 2007
Adjudant Pascal Correia du 1er RCP/CRAP
le 25 juillet 2007
Brigadier-Chef Stéphane Rieu du 1er RHP
le 23 août 2007
Brigadier-Chef
Stéphane Rieu
Stéphane Rieu
Adjudant Lauret Pican du 13ème BCA de Chambéry
le 21 septembre 2007
Les tués en 2008
Adjudant Sébastien DEVEZ du 8ème RPIMa
Sergent Damien BUIL du 8ème RPIMa
Sergent Nicolas GREGOIRE du 8ème RPIMa
Caporal Kévin CHASSAING du 8ème RPIMa
Caporal Damien GAILLET du 8ème RPIMa
Caporal Julien Le PAHUM du 8ème RPIMa
Caporal Anthony RIVIERE du 8ème RPIMa
Caporal Alexis TAANI du 8ème RPIMa
Sergent Rodolphe PENON du 2ème REP
Caporal Melam BAOUMA du RMT
Sergent Damien BUIL du 8ème RPIMa
Sergent Nicolas GREGOIRE du 8ème RPIMa
Caporal Kévin CHASSAING du 8ème RPIMa
Caporal Damien GAILLET du 8ème RPIMa
Caporal Julien Le PAHUM du 8ème RPIMa
Caporal Anthony RIVIERE du 8ème RPIMa
Caporal Alexis TAANI du 8ème RPIMa
Sergent Rodolphe PENON du 2ème REP
Caporal Melam BAOUMA du RMT
Les militaires tués en novembre 2008
L'Adjudant-Chef Nicolas Rey du 3ème Régiment du génie
le 22 novembre 2008
Adjudant-Chef
Nicolas Rey
Nicolas Rey
Un Adjudant du 3ème Régiment du génie
le 22 novembre 2008
Les tués en 2009
Capitaine Patrice Sonzogni du 35ème RAP
le 11 février 2009
Capitaine
Patrice Sonzogni
Patrice Sonzogni
Caporal Nicolas Belda du 27ème BCA de Annecy
le 14 mars 2009
Caporal-Chef
Nicolas Belda
Nicolas Belda
Un Caporal-Chef de la 9ème Brigade Légère Blindée d'Infanterie de Marine
le 24 mai 2009
Caporal Anthony Bodin du 3ième RIMa de Vannes
le 1er Août 2009
Caporal
Anthony Bodin
Anthony Bodin
Caporal Johan Nanguin du 3ième RIMa de Vannes
le 4 Septembre 2009
Caporal
Johan Nanguin
Johan Nanguin
Caporal-Chef Thomas Rousselle du 3ième RIMa de Vannes
Succombe le 6 Septembre 2009 à l'hôpital militaire Américain de Ramstein en Alemagne,aux blessures dans l'attaque du 4 Septembre par les Talibans.
Caporal-Chef
Thomas Rousselle
Thomas Rousselle
Marsouin de 1er Classe Kévin Lemoine du 3ième RIMa de Vannes
le 27 Septembre 2009 à 3 heures du matin
Marsouin de 1er Classe
Kévin Lemoine
Kévin Lemoine
Adjudant Yann Hertach du 13ième RDP de Dieuze
le 27 Septembre 2009 à 3 heures du matin
Brigadier Gabriel Poirier du 13ième RDP de Dieuze
le 27 Septembre 2009 à 3 heures du matin
Un Légionnaire X du 2ième REI de Nîmes
le 27 Septembre 2009 à 15 heures
Le Sergent Johann Hivin-Gérard
du 3ième RIMa de Vannes
du 3ième RIMa de Vannes
mort le jeudi 8 octobre 2009 à l'hôpital militaire Percy des suites de ses blessures du 4 Septembre 2009 en Afghanistant.
Sergent
Johann Hivin-Gérard
Blessé le 4 septembre 2009 en Afghanistan dans l'explosion d'une bombe artisanale sur le passage de son blindé est décédé jeudi 8 octobre 2009 des suites de ses blessures à l'hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), a-t-on appris de source proche du dossier.
Les tués en 2010
Le Sergent-Chef Mathieu TOINETTE
du 402ème R.A de Châlons-en-Champagne
du 402ème R.A de Châlons-en-Champagne
tué le 11 Janvier 2010
Sergent-Chef
Mathieu TOINETTE
Mathieu TOINETTE
Capitaine Fabrice ROUILLER
de la 1er Brigade Mécanisée (B.M) de Châlons-en-Champagne,gravement blessé lundi 11 Janvier 2010 en Afghanstant,est mort des suites de ses blessures le mardi 12 Janvier 2010.
de la 1er Brigade Mécanisée (B.M) de Châlons-en-Champagne,gravement blessé lundi 11 Janvier 2010 en Afghanstant,est mort des suites de ses blessures le mardi 12 Janvier 2010.
Capitaine
Fabrice ROULLIER
Fabrice ROULLIER
Biographie du Capitaine Fabrice Roullier
Le capitaine Fabrice ROULLIER est décédé de ses blessures ce mardi 12 janvier matin en Afghanistan.
Il avait été grièvement blessé la veille, en milieu de matinée, alors qu’une section de l’armée nationale afghane (ANA) et son OMLT française étaient prises à partie par des insurgés au cours d’une patrouille à pieds dans le village d’Alasay.
Agé de 39 ans, le capitaine Fabrice Roullier (né le 11.03.1970 à Caen), après avoir effectué son service militaire en tant qu’aspirant au 21e Régiment d’infanterie de Marine en 1995, avait décidé de s’engager en décembre 1996 comme ORSA (officier de réserve en situation d’activité). Il avait alors rejoint le 9e Régiment de chasseurs parachutistes (9e RCP) à Pamiers - qui deviendra le 1er RCP en 1999 - où il servira en tant que chef de section jusqu’à l’été 2002.
Promu au grade de capitaine le 1er juillet 2002, le capitaine ROULLIER est muté au 3e RSMA (Cayenne-Guyane) où il sert deux ans comme officier adjoint d’une compagnie. Durant les quatre années suivantes (été 2004 – été 2008), il revient en métropole et rejoint le groupement de camp de Mourmelon. Il y effectue d’abord un remarquable temps de commandement à la tête de la 3e compagnie stationnée à Sissonne, avant de servir en tant qu’officier traitant au Centre d’Entraînement des Brigades (CEB) de Mailly. Depuis le 1er juillet 2008, le capitaine ROULLIER servait au bureau emploi des forces au sein de la cellule projection de la 1ère Brigade Mécanisée (1e BM) de Châlons-en Champagne.
Au cours de ces quinze années de services, le capitaine Fabrice Roullier, officier expérimenté, avait été engagé dans de nombreuses opérations extérieures : deux fois au Liban (1998 et 2008), au Tchad (septembre 1999 – février 2000), au Gabon (2001).
Particulièrement apprécié par ses chefs comme par ses subordonnés, le capitaine ROULLIER était un officier exigeant, pragmatique et chaleureux. Ses qualités tant professionnelles qu’humaines l’avaient tout naturellement amené à être désigné pour servir au sein des Operational Mentoring and Liaison Teams (OMLT) en Afghanistan. Il s’y était préparé de façon très assidue pendant près de neuf mois (de janvier à septembre 2009) avec une cinquantaine d’autres soldats de la 1ère Brigade mécanisée (1e BM), suivant une préparation opérationnelle approfondie durant laquelle les efforts avaient notamment porté sur les missions à remplir avec l’armée afghane, le combat en altitude, le déplacement en montagne, le tir et le secourisme, les spécificités du théâtre afghan ou encore le travail en multinational. le capitaine ROULLIER avait rejoint l’Afghanistan le 21 septembre 2009.
Titulaire de la médaille d’or de la Défense nationale (agrafe troupes de marine et missions d’assistance extérieure) et de la de la médaille Outre Mer (agrafe Liban et Tchad), le capitaine Fabrice ROULLIER était marié sans enfant.
Il avait été grièvement blessé la veille, en milieu de matinée, alors qu’une section de l’armée nationale afghane (ANA) et son OMLT française étaient prises à partie par des insurgés au cours d’une patrouille à pieds dans le village d’Alasay.
Agé de 39 ans, le capitaine Fabrice Roullier (né le 11.03.1970 à Caen), après avoir effectué son service militaire en tant qu’aspirant au 21e Régiment d’infanterie de Marine en 1995, avait décidé de s’engager en décembre 1996 comme ORSA (officier de réserve en situation d’activité). Il avait alors rejoint le 9e Régiment de chasseurs parachutistes (9e RCP) à Pamiers - qui deviendra le 1er RCP en 1999 - où il servira en tant que chef de section jusqu’à l’été 2002.
Promu au grade de capitaine le 1er juillet 2002, le capitaine ROULLIER est muté au 3e RSMA (Cayenne-Guyane) où il sert deux ans comme officier adjoint d’une compagnie. Durant les quatre années suivantes (été 2004 – été 2008), il revient en métropole et rejoint le groupement de camp de Mourmelon. Il y effectue d’abord un remarquable temps de commandement à la tête de la 3e compagnie stationnée à Sissonne, avant de servir en tant qu’officier traitant au Centre d’Entraînement des Brigades (CEB) de Mailly. Depuis le 1er juillet 2008, le capitaine ROULLIER servait au bureau emploi des forces au sein de la cellule projection de la 1ère Brigade Mécanisée (1e BM) de Châlons-en Champagne.
Au cours de ces quinze années de services, le capitaine Fabrice Roullier, officier expérimenté, avait été engagé dans de nombreuses opérations extérieures : deux fois au Liban (1998 et 2008), au Tchad (septembre 1999 – février 2000), au Gabon (2001).
Particulièrement apprécié par ses chefs comme par ses subordonnés, le capitaine ROULLIER était un officier exigeant, pragmatique et chaleureux. Ses qualités tant professionnelles qu’humaines l’avaient tout naturellement amené à être désigné pour servir au sein des Operational Mentoring and Liaison Teams (OMLT) en Afghanistan. Il s’y était préparé de façon très assidue pendant près de neuf mois (de janvier à septembre 2009) avec une cinquantaine d’autres soldats de la 1ère Brigade mécanisée (1e BM), suivant une préparation opérationnelle approfondie durant laquelle les efforts avaient notamment porté sur les missions à remplir avec l’armée afghane, le combat en altitude, le déplacement en montagne, le tir et le secourisme, les spécificités du théâtre afghan ou encore le travail en multinational. le capitaine ROULLIER avait rejoint l’Afghanistan le 21 septembre 2009.
Titulaire de la médaille d’or de la Défense nationale (agrafe troupes de marine et missions d’assistance extérieure) et de la de la médaille Outre Mer (agrafe Liban et Tchad), le capitaine Fabrice ROULLIER était marié sans enfant.
Source : France 3 Lorraine
Maréchal des Logis Harouna DIOP du 517ème Régiment du Train de CHÂTEAUROUX (Indre)
tué le Mercredi 13 janvier 2010
Maréchal des Logis
Harouna DIOP
1er Classe Enguerrand LIBAERT du 13ème B.C.A de CHAMBERY
tué le Mardi 9 février 2010
1er Classe
Enguerrand LIBAERT
Un soldat Français,le Légionnaire
de 1er Classe Robert HUTNIK,
du 2ème Régiment Etranger de Parachutiste
(2°REP) de CALVI en CORSE
de 1er Classe Robert HUTNIK,
du 2ème Régiment Etranger de Parachutiste
(2°REP) de CALVI en CORSE
Tué le Jeudi 8 Avril 2010
Légionnaire de 1er Classe
Robert HUTNIK
Robert HUTNIK
Le Capitaine Christophe BAREK-DELIGNY du 3ème régiment de génie de Charleville-Mézières
Tué le 22 mai 2010 dans la province de l’Oruzgan (AFGHANISTAN).
Capitaine
Christophe BAREK-DELIGNY
Christophe BAREK-DELIGNY
Hommage national au chef de bataillon Christophe Barek-Deligny
La cérémonie d’honneurs funèbres militaires en hommage au chef de bataillon Christophe Barek-Deligny, mort au combat en Afghanistan, s’est déroulée le vendredi 28 mai 2010 au 3e régiment du génie (3eRG) de Charleville-Mézières.
Hommage national au chef de bataillon Christophe Barek-Deligny
( Crédits : BCH Gilas SIRPAT Image Lille)
Présidée par Monsieur Hervé Morin, ministre de la Défense, cette cérémonie s’est déroulée en présence du général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT) et de nombreuses autorités civiles et militaires.
Le chef de bataillon Christophe Barek-Deligny a été promu au grade supérieur à titre posthume.
Lors de la levée du corps le mercredi 26 mai 2010, le général CEMAT avait remis la croix de la Valeur Militaire à l’ordre de l’armée au chef de bataillon Christophe Barek-Deligny.
Au cours de la cérémonie militaire, le ministre de la Défense l’a fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.
Le chef de bataillon Christophe Barek-Deligny a été promu au grade supérieur à titre posthume.
Lors de la levée du corps le mercredi 26 mai 2010, le général CEMAT avait remis la croix de la Valeur Militaire à l’ordre de l’armée au chef de bataillon Christophe Barek-Deligny.
Au cours de la cérémonie militaire, le ministre de la Défense l’a fait chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume.
Un Légionnaire du 2ème Régiment Etranger de Parachutiste (R.E.P) de CALVI (CORSE)
Tué le Lundi 07 juin 2010 en AFGHANISTAN
Tué le Lundi 07 juin 2010 en AFGHANISTAN
Le brigadier Steeve COCOL du 1er Régiment Hussards Parachutistes (R.H.P) de TARBES
Tué le Vendredi 18 juin 2010 en AFGHANISTAN
Brigadier
Steeve COCOL
Steeve COCOL
Le Sergent-Chef Laurent MOSIC du 13ème Régiment du Génie (R.G) de VALDAHON (DOUBS)
Tué par un Engin Explosif Improvisé (E.E.I) le 06 Juillet 2010 en AFGHANISTAN
Tué par un Engin Explosif Improvisé (E.E.I) le 06 Juillet 2010 en AFGHANISTAN
Sergent-Chef
Laurent MOSIC
Laurent MOSIC
Morts pour la FRANCE
Deux militaires Français,le Lieutenant Lorenzo MEZZASALMA et le Caporal Jean-Nicolas PANEZYCK du 21 ème RIMa de FREJUS,tués le 23 Août 2010 en AFGHANISTAN
Lieutenant
Lorenzo MEZZASALMA
Lorenzo MEZZASALMA
Caporal
Jean-Nicolas PANEZYCK
Jean-Nicolas PANEZYCK
Un militaire Français,l'Adjudant Ervé ENAUX du 35ème Régiment d'Infanterie de BELFORT,a été tuer le lundi 30 Août 2010 dans un accident en SUROBI (AFGHANISTAN).
Adjudant
Ervé ENAUX
Ervé ENAUX
Un militaire Français l'Adjudant-Chef Thibault MILOCHE du 126ème Régiment d'Infanterie de Brive-la-Gaillarde tué le 14 Octobre 2010 en AFGHANISTAN
Adjudant-Chef
Thibault MILLOCHE
Les honneurs militaires rendus à l'infirmier de classe supérieure Miloche
L’Infirmier de classe supérieure (ICS) Thibault Miloche est décédé le 15 octobre 2010 en Afghanistan. Agé de 39 ans, il était marié et père de deux enfants.
Les honneurs militaires rendus à l'infirmier de classe supérieure Miloche
Les honneurs militaires ont été rendus à l'ICS Miloche, jeudi 21 octobre, lors d’une cérémonie célébrée au 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde, présidée par le ministre de la Défense. Le directeur central du service de santé des armées était présent aux côtés de nombreuses autorités civiles et militaires et de la famille du défunt.
L’ICS Miloche a été fait chevalier de la Légion d’honneur au cours de cette cérémonie. Mardi, le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre et le médecin général des armées Gérard Nedellec, directeur central du service de santé des armées, lui avaient remis la médaille militaire. Il avait également reçu la croix de la Valeur militaire avec palme de bronze et citation à l’ordre de l’armée.
Entré en service en 1991, comme appelé du contingent, l'ICS Miloche rejoint le corps des sous-officiers en 1995, avant de préparer le diplôme d’Etat d’infirmier à l’Ecole du personnel paramédical des armées (EPPA) de Toulon.
A l’issue, il est affecté au service médical du 58e régiment d’artillerie de Douai. Sa carrière le conduit successivement au groupement de camp de Caylus, au 31e régiment du génie de Castelsarrasin puis au 126 e régiment d’infanterie de Brive qu’il rejoint en janvier 2010.
De 1999 à 2010, il participe à de nombreuses missions à Djibouti et au Liban, à deux reprises, à Mayotte, en Côte d’Ivoire et en Afghanistan, où il sert au sein d’une Operational mentoring and liaison team (OMLT) de février à juillet 2008.
Le 6 juillet 2010, il est de nouveau engagé en Afghanistan dans un poste médical de la Task Force Bison déployée en Surobi.
Le 14 octobre 2010, au cours d’une opération dans la vallée d’Uzbeen, l’ICS Miloche est touché par un tir de roquette insurgé. Grièvement blessé, il est évacué par hélicoptère vers l’hôpital militaire français de Kaboul où il décède des suites de ses blessures.
Au cours de l’accrochage, un auxiliaire sanitaire du 126 e régiment d’infanterie de Brive est également blessé. Il a été admis le 15 octobre dans un hôpital militaire parisien.
L’ICS Miloche était titulaire d’une citation à l’échelon de la brigade. Il était décoré de la médaille d’or de la défense nationale et de la médaille d’outre-mer agrafe Côte d’Ivoire.
Le service de santé des armées s’associe au deuil de la famille et des proches de l’infirmier de classe supérieure Thibault Miloche. Il leur renouvelle son total soutien dans l’épreuve qu’ils traversent.
L’ICS Miloche a été fait chevalier de la Légion d’honneur au cours de cette cérémonie. Mardi, le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre et le médecin général des armées Gérard Nedellec, directeur central du service de santé des armées, lui avaient remis la médaille militaire. Il avait également reçu la croix de la Valeur militaire avec palme de bronze et citation à l’ordre de l’armée.
Entré en service en 1991, comme appelé du contingent, l'ICS Miloche rejoint le corps des sous-officiers en 1995, avant de préparer le diplôme d’Etat d’infirmier à l’Ecole du personnel paramédical des armées (EPPA) de Toulon.
A l’issue, il est affecté au service médical du 58e régiment d’artillerie de Douai. Sa carrière le conduit successivement au groupement de camp de Caylus, au 31e régiment du génie de Castelsarrasin puis au 126 e régiment d’infanterie de Brive qu’il rejoint en janvier 2010.
De 1999 à 2010, il participe à de nombreuses missions à Djibouti et au Liban, à deux reprises, à Mayotte, en Côte d’Ivoire et en Afghanistan, où il sert au sein d’une Operational mentoring and liaison team (OMLT) de février à juillet 2008.
Le 6 juillet 2010, il est de nouveau engagé en Afghanistan dans un poste médical de la Task Force Bison déployée en Surobi.
Le 14 octobre 2010, au cours d’une opération dans la vallée d’Uzbeen, l’ICS Miloche est touché par un tir de roquette insurgé. Grièvement blessé, il est évacué par hélicoptère vers l’hôpital militaire français de Kaboul où il décède des suites de ses blessures.
Au cours de l’accrochage, un auxiliaire sanitaire du 126 e régiment d’infanterie de Brive est également blessé. Il a été admis le 15 octobre dans un hôpital militaire parisien.
L’ICS Miloche était titulaire d’une citation à l’échelon de la brigade. Il était décoré de la médaille d’or de la défense nationale et de la médaille d’outre-mer agrafe Côte d’Ivoire.
Le service de santé des armées s’associe au deuil de la famille et des proches de l’infirmier de classe supérieure Thibault Miloche. Il leur renouvelle son total soutien dans l’épreuve qu’ils traversent.
Le Capitaine Benoît DUPIN du 2ème REG de Saint Christol (Vaucluse),tué en Afghanistan le vendredi 17 décembre 2010,en fin de matinée.
Capitaine
Benoît DUPIN
Benoît DUPIN
Biographie du Capitaine Benoît DUPIN.
Vendredi 17 décembre 2010 en fin de matinée, un détachement composé de soldats français, américains, roumains et afghans qui était engagée dans une opération de reconnaissance à l'entrée de la vallée d’Alasay a été pris à partie par des insurgés. Au cours de l’accrochage, un de nos camarades a été touché par des tirs insurgés et est décédé.
Un capitaine du 2ème Régiment étranger de Génie a été tué ce matin en Afghanistan au cours d'un accrochage avec les insurgés, apprend-on auprès de l'état-major des armées. Il s'agit du 51ème Français tué dans ce pays.
Les combats se sont déroulés au cours d'une reconnaissance à l'entrée de la vallée d'Alassaî, en Kapisa. Trois militaires français participaient à une mission du génie, aux côtés d'Américains, de Roumains et d'Afghans. Il s'agissait d'étudier le terrain en vue de lancer des travaux pour la construction d'un poste de sécurité afghan. Les militaires de la coalition ont été pris à partie par des insurgés à l'arme légère et au lance-roquettes RPG. L'officier français a été mortellement touché. Les forces de la coalition ont répliqué, en faisant notamment intervenir les hélicoptères de combat.
Il s'agit du capitaine Benoît Dupin, 34 ans, marié et père d'un enfant. Il s'était engagé en 1997 à l'Ecole nationale des sous-officiers d'active de Saint-Maixent. Affecté comme sergent au 2ème RIMa, il sert notamment au Kosovo, en Macédoine et Tchad. En 2002, il intègre l'Ecole militaire interarmes pour devenir officier et opte à la sortie pour l'arme du Génie. Il est alors affecté au 2ème REG à Saint-Christol (Vaucluse), régiment avec lequel il part pour la Martinique, le Kosovo et Djibouti. Promu capitaine, il prend le commandement de la 3ème compagnie de combat mécanisé en juin dernier. Il était arrivé en Afghanistan à la mi-novembre.
Un capitaine du 2ème Régiment étranger de Génie a été tué ce matin en Afghanistan au cours d'un accrochage avec les insurgés, apprend-on auprès de l'état-major des armées. Il s'agit du 51ème Français tué dans ce pays.
Les combats se sont déroulés au cours d'une reconnaissance à l'entrée de la vallée d'Alassaî, en Kapisa. Trois militaires français participaient à une mission du génie, aux côtés d'Américains, de Roumains et d'Afghans. Il s'agissait d'étudier le terrain en vue de lancer des travaux pour la construction d'un poste de sécurité afghan. Les militaires de la coalition ont été pris à partie par des insurgés à l'arme légère et au lance-roquettes RPG. L'officier français a été mortellement touché. Les forces de la coalition ont répliqué, en faisant notamment intervenir les hélicoptères de combat.
Il s'agit du capitaine Benoît Dupin, 34 ans, marié et père d'un enfant. Il s'était engagé en 1997 à l'Ecole nationale des sous-officiers d'active de Saint-Maixent. Affecté comme sergent au 2ème RIMa, il sert notamment au Kosovo, en Macédoine et Tchad. En 2002, il intègre l'Ecole militaire interarmes pour devenir officier et opte à la sortie pour l'arme du Génie. Il est alors affecté au 2ème REG à Saint-Christol (Vaucluse), régiment avec lequel il part pour la Martinique, le Kosovo et Djibouti. Promu capitaine, il prend le commandement de la 3ème compagnie de combat mécanisé en juin dernier. Il était arrivé en Afghanistan à la mi-novembre.
Le Second-Maître Jonathan LEFORT Commando de Marine,Commandement des Opérations Spéciales (COS),du Commando TREPEL,basé à LAURIENT (56).Il a été tué dans la nuit du 17 au 18 décembre 2010 en AFGHANISTAN.
Second-Maître
Jonathan LEFORT
Jonathan LEFORT
Dans la nuit du 17 au 18 décembre 2010, un détachement de forces spéciales de la brigade La Fayette, engagé aux côtés des forces de sécurité afghanes (ANSF) dans une opération dans le Sud de la Kapisa, a été pris à partie par des insurgés. Au cours de l’accrochage, deux militaires français ont été touchés par des tirs insurgés, l’un d’eux est décédé.
Ils ont été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de Kaboul.
Les militaires français étaient engagés avec les ANSF dans une opération de fouille d’une bâtisse suspecte au sud de Tagab à l’entrée de la vallée de Bedraou.
Au total, une cinquantaine d’hommes participait à cette mission.
Les militaires français ont été confrontés à un nombre important d’insurgés. Un appui aérien, d’hélicoptères français et américains ont appuyé la riposte du détachement français. Une vingtaine d’insurgés ont été tués au cours de cet accrochage.
Le militaire tué et le blessé sont deux officiers mariniers du commando Trépel basé à Lorient.
Ils ont été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de Kaboul.
Les militaires français étaient engagés avec les ANSF dans une opération de fouille d’une bâtisse suspecte au sud de Tagab à l’entrée de la vallée de Bedraou.
Au total, une cinquantaine d’hommes participait à cette mission.
Les militaires français ont été confrontés à un nombre important d’insurgés. Un appui aérien, d’hélicoptères français et américains ont appuyé la riposte du détachement français. Une vingtaine d’insurgés ont été tués au cours de cet accrochage.
Le militaire tué et le blessé sont deux officiers mariniers du commando Trépel basé à Lorient.
Un second-maître du commando Trepel a été tué la nuit dernière au cours d'une opération spéciale en Afghanistan. Ce sous-officier était âgé de 28 ans. Un autre de ses camarades a été légèrement blessé. L'opération qui se déroulait dans la vallée de Bedraou consistait dans la fouille d'un bâtiment.
Cette nouvelle perte porte à 52 le nombre de militaires français tués en Afghanistan, dont trois commandos-marine.
Les hommes du Commandement des opérations spéciales (Cos) sont revenus discrètement en Afghanistan en janvier 2010, après l'enlèvement de deux journalistes français toujours retenus en otage. Leur déploiement n'avait pas alors été rendu public et ce blog, comme d'autres médias, avait cru bon de ne pas donner cette information, en concertation avec les autorités militaires.
L'opération de cette nuit n'avait aucun lien avec la libération des deux otages français.
Selon la Marine nationale, il s'agit de Jonathan Lefort, né le 17 avril 1982 à Pompey (Meurthe et Moselle). Engagé dans la marine en décembre 2000 , il est d'abord affecté au Groupement de Fusiliers Marins de Brest. Admis au stage commando en 2002, il sert à Jaubert entre octobre 2002 et août 2009.
En 2005, il participe aux opérations de contrôle des pêches dans la zone des Terres Australes et Antarctiques Françaises. Puis, il est déployé une première fois en Afghanistan, où il retroune en 2008, à l’«Afghan Commando School ». Breveté « moniteur parachutiste », il rejoint le Commando Trépel en novembre 2009, avec lequel il retourne en Afghanistan pour la troisième fois.
Cette nouvelle perte porte à 52 le nombre de militaires français tués en Afghanistan, dont trois commandos-marine.
Les hommes du Commandement des opérations spéciales (Cos) sont revenus discrètement en Afghanistan en janvier 2010, après l'enlèvement de deux journalistes français toujours retenus en otage. Leur déploiement n'avait pas alors été rendu public et ce blog, comme d'autres médias, avait cru bon de ne pas donner cette information, en concertation avec les autorités militaires.
L'opération de cette nuit n'avait aucun lien avec la libération des deux otages français.
Selon la Marine nationale, il s'agit de Jonathan Lefort, né le 17 avril 1982 à Pompey (Meurthe et Moselle). Engagé dans la marine en décembre 2000 , il est d'abord affecté au Groupement de Fusiliers Marins de Brest. Admis au stage commando en 2002, il sert à Jaubert entre octobre 2002 et août 2009.
En 2005, il participe aux opérations de contrôle des pêches dans la zone des Terres Australes et Antarctiques Françaises. Puis, il est déployé une première fois en Afghanistan, où il retroune en 2008, à l’«Afghan Commando School ». Breveté « moniteur parachutiste », il rejoint le Commando Trépel en novembre 2009, avec lequel il retourne en Afghanistan pour la troisième fois.
Samedi 08 janvier 2011 en début de soirée, un militaire français est décédé en Afghanistan des suites de blessures provoquées par une explosion.
Le caporal-chef Hervé Guinaud, du Régiment d'infanterie chars de marine (RICM) de Poitiers est décédé en Afghanistan des suites de blessures provoquées par une explosion au cours d’une opération dans le sud de la Kapisa.
Caporal-Chef de 1er Classe
Hervé GUINAUD
Hervé GUINAUD
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Biographie du
Caporal Chef de 1re
classe Hervé GUINAUD
Caporal Chef de 1re
classe Hervé GUINAUD
Servant en tant qu’appelé à partir d’octobre 1988 au 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa – Angoulême), Hervé GUINAUD décide de s’engager au titre des Troupes de Marine dans cette même formation le 1er octobre 1990. C’est en 1997 qu’il rejoint les rangs du Régiment d’infanterie chars de marine (RICM).
Marsouin remarquable et exemplaire, il démontre très rapidement une force de caractère hors du commun et une motivation à toute épreuve. Militaire particulièrement chevronné, il était unanimement apprécié par ses chefs comme par ses pairs, notamment les plus jeunes d’entre eux vers lesquels il manifestait toujours une attention toute particulière.
Au cours de ses vingt-deux années de service, le CCH de 1re classe GUINAUD sert deux fois en ex-Yougoslavie puis en Albanie, entre 1994 et 1997. Il participe également à deux missions de courte durée à Djibouti en 1998 et 2002. Il est engagé à nouveau à trois reprises dans le cadre de l’opération Licorne en 2003, 2004 et 2009.
Par ailleurs, il effectue successivement un séjour au 33e Régiment d’infanterie de marine (33e RIMa) en Martinique de 1994 à 1996, puis au 23e Bataillon d’infanterie de marine (23e BIMa) au Sénégal de 1999 à 2001 et enfin au 9e Régiment d’infanterie de marine (9e RIMa) en Guyane de 2006 à 2008.
Déployé en Afghanistan au sein de la Task Force Lafayette-GTIA Surobi, depuis décembre 2010, le CCH de 1ère classe GUINAUD participait à une opération dans le sud de la Kapisa le samedi 8 janvier 2011. Le VAB qu’il guidait pour exécuter un dépannage a été touché par une explosion ; touché par la déflagration, le CCH de 1re classe GUINAUD a succombé à ses blessures.
Le CCH de 1re classe GUINAUD est mort au combat au service de la France, oeuvrant au sein de la Force Internationale d’assistance à la Sécurité (FIAS) mandatée par l’ONU pour contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan. Il était décoré de la médaille d’outre-mer avec agrafe République de Côte d’Ivoire, de la médaille d’or de la Défense nationale avec agrafes TDM-MAE, de la médaille commémorative française avec agrafes ex-Yougoslavie et Albanie. Agé de 42 ans, il était marié et père d’un enfant.
Sources : Armée de Terre 2010 Marsouin remarquable et exemplaire, il démontre très rapidement une force de caractère hors du commun et une motivation à toute épreuve. Militaire particulièrement chevronné, il était unanimement apprécié par ses chefs comme par ses pairs, notamment les plus jeunes d’entre eux vers lesquels il manifestait toujours une attention toute particulière.
Au cours de ses vingt-deux années de service, le CCH de 1re classe GUINAUD sert deux fois en ex-Yougoslavie puis en Albanie, entre 1994 et 1997. Il participe également à deux missions de courte durée à Djibouti en 1998 et 2002. Il est engagé à nouveau à trois reprises dans le cadre de l’opération Licorne en 2003, 2004 et 2009.
Par ailleurs, il effectue successivement un séjour au 33e Régiment d’infanterie de marine (33e RIMa) en Martinique de 1994 à 1996, puis au 23e Bataillon d’infanterie de marine (23e BIMa) au Sénégal de 1999 à 2001 et enfin au 9e Régiment d’infanterie de marine (9e RIMa) en Guyane de 2006 à 2008.
Déployé en Afghanistan au sein de la Task Force Lafayette-GTIA Surobi, depuis décembre 2010, le CCH de 1ère classe GUINAUD participait à une opération dans le sud de la Kapisa le samedi 8 janvier 2011. Le VAB qu’il guidait pour exécuter un dépannage a été touché par une explosion ; touché par la déflagration, le CCH de 1re classe GUINAUD a succombé à ses blessures.
Le CCH de 1re classe GUINAUD est mort au combat au service de la France, oeuvrant au sein de la Force Internationale d’assistance à la Sécurité (FIAS) mandatée par l’ONU pour contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan. Il était décoré de la médaille d’outre-mer avec agrafe République de Côte d’Ivoire, de la médaille d’or de la Défense nationale avec agrafes TDM-MAE, de la médaille commémorative française avec agrafes ex-Yougoslavie et Albanie. Agé de 42 ans, il était marié et père d’un enfant.
Droits : Armée de Terre 2010
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Samedi 19 février 2011,un soldat français tué en Afghanistan, deux autres blessés dont un gravement.
Clément CHAMARIER tué au combat, HONNEUR à ce jeune Soldat de France.
1er Classe
Clément CHAMARIER
Clément CHAMARIER
Un soldat français a été tué samedi soir lors d'une attaque d'insurgés en Afghanistan et deux autres ont été blessés dont un gravement, a annoncé dimanche à Paris la présidence de la République.
Selon un communiqué de l'Elysée, le président Nicolas Sarkozy a appris avec beaucoup d'émotion la mort, samedi en début de soirée, en Afghanistan, d'un chasseur de 1ère classe du 7ème Bataillon de chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice."
"A l'issue d'une opération dans la vallée d'Alasay (est), la colonne a été attaquée par les insurgés à proximité de Landarkhel et son véhicule blindé a été touché par le tir d'une arme antichar. Un caporal du 132ème Bataillon cynophile de l'armée de terre de Suippes, à bord du même véhicule, a été gravement blessé dans l'attaque. Un caporal-chef du 7ème BCA a été plus légèrement atteint", précise le communiqué.
Nicolas Sarkozy, ajoute ce texte, "présente à la famille et aux proches du soldat tué au combat ses plus sincères condoléances et s'associe à leur peine. Il souhaite aux militaires blessés de se rétablir au plus vite et les assure ainsi que leurs familles de toute sa sympathie dans cette douloureuse épreuve".
Le chef de l'Etat a réaffirmé son "soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité. Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan", conclut le communiqué.
Le militaire gravement blessé a été évacué sur Paris, tandis que le soldat plus légèrement atteint a été soigné sur place, selon les services du Premier ministre François Fillon. Le chef du gouvernement et le ministre de la Défense Alain Juppé ont présenté leurs condoléances à la famille du soldat décédé et salué le "courage", le "dévouement et le professionnalisme de nos unités engagées en Afghanistan".
Selon un communiqué de l'Elysée, le président Nicolas Sarkozy a appris avec beaucoup d'émotion la mort, samedi en début de soirée, en Afghanistan, d'un chasseur de 1ère classe du 7ème Bataillon de chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice."
"A l'issue d'une opération dans la vallée d'Alasay (est), la colonne a été attaquée par les insurgés à proximité de Landarkhel et son véhicule blindé a été touché par le tir d'une arme antichar. Un caporal du 132ème Bataillon cynophile de l'armée de terre de Suippes, à bord du même véhicule, a été gravement blessé dans l'attaque. Un caporal-chef du 7ème BCA a été plus légèrement atteint", précise le communiqué.
Nicolas Sarkozy, ajoute ce texte, "présente à la famille et aux proches du soldat tué au combat ses plus sincères condoléances et s'associe à leur peine. Il souhaite aux militaires blessés de se rétablir au plus vite et les assure ainsi que leurs familles de toute sa sympathie dans cette douloureuse épreuve".
Le chef de l'Etat a réaffirmé son "soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes. Il exprime la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité. Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan", conclut le communiqué.
Le militaire gravement blessé a été évacué sur Paris, tandis que le soldat plus légèrement atteint a été soigné sur place, selon les services du Premier ministre François Fillon. Le chef du gouvernement et le ministre de la Défense Alain Juppé ont présenté leurs condoléances à la famille du soldat décédé et salué le "courage", le "dévouement et le professionnalisme de nos unités engagées en Afghanistan".
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Le vendredi 25 février 2011, les honneurs militaires ont été rendus au caporal-chef Clément Chamarier, du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA), mort au combat en Afghanistan.
Honneurs militaires au caporal-chef Clément Chamarier
Les honneurs militaires ont été rendus au caporal-chef Clément Chamarier, du 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA), mort au combat en Afghanistan.
Honneurs militaires rendus au CCH Chamarier - Crédits: CCH Vermeille SIRPA Terre Images Lyon.
Le vendredi 25 février 2011 , monsieur Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre de la Défense et des anciens combattants , a présidé à Bourg Saint Maurice la cérémonie d’hommage national au caporal-chef Clément Chamarier . Le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’Etat-major de l’armée de Terre (CEMAT) était également venu saluer la mémoire de ce militaire du rang mort au service de la France.
A son arrivée à Roissy, le 24 février, le CEMAT lui a remis la médaille militaire ainsi que la croix de la Valeur militaire avec palme. Ce même jour, il a également été promu au grade supérieur à titre posthume par le ministre de la Défense. Le caporal-chef Chamarier a été fait chevalier de la légion d’honneur par M. Alain Juppé au cours de la prise d’armes du vendredi 25 février.
M. Alain Juppé : « Engagé volontaire, vous saviez la valeur du courage militaire qui seul permet de vaincre la peur pour affronter la violence aveugle et la brutalité des combats ».
L’ensemble du personnel de l’armée de Terre, uni dans le deuil, réaffirme sa peine et adresse à nouveau à la famille, les proches et les camarades du caporal-chef Clément Chamarier, ses plus sincères condoléances. Nos pensées se tournent également dans leur chemin vers la guérison les militaires blessés à ses côtés.
A son arrivée à Roissy, le 24 février, le CEMAT lui a remis la médaille militaire ainsi que la croix de la Valeur militaire avec palme. Ce même jour, il a également été promu au grade supérieur à titre posthume par le ministre de la Défense. Le caporal-chef Chamarier a été fait chevalier de la légion d’honneur par M. Alain Juppé au cours de la prise d’armes du vendredi 25 février.
M. Alain Juppé : « Engagé volontaire, vous saviez la valeur du courage militaire qui seul permet de vaincre la peur pour affronter la violence aveugle et la brutalité des combats ».
L’ensemble du personnel de l’armée de Terre, uni dans le deuil, réaffirme sa peine et adresse à nouveau à la famille, les proches et les camarades du caporal-chef Clément Chamarier, ses plus sincères condoléances. Nos pensées se tournent également dans leur chemin vers la guérison les militaires blessés à ses côtés.
Afghanistan : Mercredi 20 avril 2011,un militaire français tué par l’explosion d’un IED en Kapisa.
Mercredi 20 avril 2011, en fin d’après-midi, une compagnie du GTIA (groupement tactique interarmes) Surobi était engagée dans une mission de contrôle de zone au Sud de la Kapisa. Elle participait à l’opération Endurance et se trouvait dans la région du village de Payendakhel lorsqu’un véhicule blindé, un VAB (véhicule de l’avant blindé), a été touché par l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED).
Caporal
Alexandre Rivière
Alexandre Rivière
Dix militaires français appartenant au 2ème RIMa (Régiment d’infanterie de Marine) du Mans ont été touchés à bord du VAB par l’explosion, un est décédé sur place et trois autres ont des blessures sérieuses.
Les blessés ont été immédiatement pris en charge par l’équipe médicale sur place, évacués sur le COP Hutnik, à quelques kilomètres de là, d’où ils ont été transportés en hélicoptère vers l’hôpital militaire français de Kaia à Kaboul.
Le militaire décédé, caporal au 2ème RIMa, est le 56ème militaire français mort en Afghanistan depuis 2001.
Sources : EMA Les blessés ont été immédiatement pris en charge par l’équipe médicale sur place, évacués sur le COP Hutnik, à quelques kilomètres de là, d’où ils ont été transportés en hélicoptère vers l’hôpital militaire français de Kaia à Kaboul.
Le militaire décédé, caporal au 2ème RIMa, est le 56ème militaire français mort en Afghanistan depuis 2001.
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants
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Le soldat de 1re classe Loïc Roperh, du 13e régiment du génie de Valdahon (13e RG) est décédé en fin de matinée en Afghanistan. Il a été tué par l’explosion d’un engin explosif improvisé, alors qu'il progressait à pied en phase d'ouverture d'itinéraire.
1er Classe
Loïc ROPERH
Loïc ROPERH
Célibataire, âgé de 24 ans, le sapeur de 1re classe Loïc Roperh avait choisi de s’engager pour trois ans au 13e régiment du génie de Valdahon (13e RG) en mars 2009.
Après six mois de formation initiale, il rejoint la 1re compagnie où il sert en tant que sapeur. Il y montre d’emblée de belles qualités de soldat et est déclaré titulaire du certificat technique élémentaire « combat du génie » en décembre 2010. Jeune engagé dynamique, animé du goût de l’action et bien intégré à sa section, le sapeur de 1re Classe Roperh se prépare avec motivation à sa mission en Afghanistan dès la fin de l'année 2010. Il y montre un réel potentiel dans sa spécialité et rejoint l'Afghanistan avec la section de protection-dépollution du détachement d'ouverture d'itinéraire piégé (DOIP) le 3 avril 2011.
Il était décoré de la médaille de bronze de la Défense nationale ("agrafe génie").
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur. Il réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes et exprime la détermination de la France à continuer d’œuvrer au sein de la force internationale d’assistance à la sécurité.
M. Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants , a exprimé sa plus vive émotion. Le ministre salue le dévouement et le très grand courage des forces françaises engagées sur ce théâtre d'opération et leur réaffirme son soutien et sa confiance dans leur détermination à poursuivre leur action pour le rétablissement de la paix en Afghanistan.
L’armée de Terre , unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades.
Brève : Décès d'un soldat du 13e RG en Afghanistan
Droits : Armée de Terre 2011
Après six mois de formation initiale, il rejoint la 1re compagnie où il sert en tant que sapeur. Il y montre d’emblée de belles qualités de soldat et est déclaré titulaire du certificat technique élémentaire « combat du génie » en décembre 2010. Jeune engagé dynamique, animé du goût de l’action et bien intégré à sa section, le sapeur de 1re Classe Roperh se prépare avec motivation à sa mission en Afghanistan dès la fin de l'année 2010. Il y montre un réel potentiel dans sa spécialité et rejoint l'Afghanistan avec la section de protection-dépollution du détachement d'ouverture d'itinéraire piégé (DOIP) le 3 avril 2011.
Il était décoré de la médaille de bronze de la Défense nationale ("agrafe génie").
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances et s'est associé à leur douleur. Il réaffirme son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes et exprime la détermination de la France à continuer d’œuvrer au sein de la force internationale d’assistance à la sécurité.
M. Gérard Longuet, ministre de la Défense et des anciens combattants , a exprimé sa plus vive émotion. Le ministre salue le dévouement et le très grand courage des forces françaises engagées sur ce théâtre d'opération et leur réaffirme son soutien et sa confiance dans leur détermination à poursuivre leur action pour le rétablissement de la paix en Afghanistan.
L’armée de Terre , unie dans la peine, partage le deuil de ses proches et de ses camarades.
Brève : Décès d'un soldat du 13e RG en Afghanistan
Droits : Armée de Terre 2011
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L'identité du soldat du 2e Rima tué, mercredi soir, par l'explosion accidentelle (semble-t-il) d'une grenade, a été diffusée par l'armée de terre. Il s'agit de Cyril Louaisil, âgé de 24 ans et célibataire, originaire de Ballots, en Mayenne. L'accident a eu lieu sur la FOB Hutnik, au sud de la vallée de Tagab (voir la photo ci-dessus prise la semaine dernière). Trois des quatre soldats blessés par l'explosion ont déjà quitté l'hôpital et regagné leur unité (la compagnie Les Cèdres du 2e Rima).
1er Classe
Cyril LOUAISIL
Cyril LOUAISIL
La biographie officielle de la victime.
Cyril LOUAISIL décide de s'engager au titre des Troupes de Marine au 2e régiment d'infanterie de marine (2e RIMa - Auvours) le 4 septembre 2007. Marsouin consciencieux et appliqué, il démontre d'emblée de très bonnes connaissances techniques et tactiques.
Militaire sportif et digne de confiance, il était unanimement apprécié par ses chefs comme par ses pairs. Au cours de ses quatre années de service, le 1ère classe Cyril LOUAISIL sert en mission de courte durée en Guyane au sein du 9ème régiment d'infanterie de marine d'avril à septembre 2008 et en République du Sénégal dans le cadre d'un renfort à l'étranger de novembre 2009 à mars 2010. Déployé en Afghanistan au sein de la Task Force Lafayette - Battle Group RICHELIEU, depuis décembre 2010, le 1ère classe LOUAISIL a été mortellement touché par l'explosion accidentelle d'une munition alors qu'il se préparait à embarquer dans son véhicule blindé, le 18 mai 2011 en début de nuit, pour partir en mission de contrôle de zone avec son unité dans le sud de la Kapisa. Quatre autres soldats français du 2e RIMa ont été blessés par cette explosion. Evacués vers l'hôpital militaire de Kaboul, leurs jours ne sont pas en danger.
Le 1ère classe Cyril LOUAISIL est mort au service de la France, œuvrant au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité (FIAS) mandatée par l'ONU pour contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan. Il était décoré de la médaille de bronze de la Défense nationale avec agrafes TDM (Troupes de Marine).
Cyril LOUAISIL décide de s'engager au titre des Troupes de Marine au 2e régiment d'infanterie de marine (2e RIMa - Auvours) le 4 septembre 2007. Marsouin consciencieux et appliqué, il démontre d'emblée de très bonnes connaissances techniques et tactiques.
Militaire sportif et digne de confiance, il était unanimement apprécié par ses chefs comme par ses pairs. Au cours de ses quatre années de service, le 1ère classe Cyril LOUAISIL sert en mission de courte durée en Guyane au sein du 9ème régiment d'infanterie de marine d'avril à septembre 2008 et en République du Sénégal dans le cadre d'un renfort à l'étranger de novembre 2009 à mars 2010. Déployé en Afghanistan au sein de la Task Force Lafayette - Battle Group RICHELIEU, depuis décembre 2010, le 1ère classe LOUAISIL a été mortellement touché par l'explosion accidentelle d'une munition alors qu'il se préparait à embarquer dans son véhicule blindé, le 18 mai 2011 en début de nuit, pour partir en mission de contrôle de zone avec son unité dans le sud de la Kapisa. Quatre autres soldats français du 2e RIMa ont été blessés par cette explosion. Evacués vers l'hôpital militaire de Kaboul, leurs jours ne sont pas en danger.
Le 1ère classe Cyril LOUAISIL est mort au service de la France, œuvrant au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité (FIAS) mandatée par l'ONU pour contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan. Il était décoré de la médaille de bronze de la Défense nationale avec agrafes TDM (Troupes de Marine).
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Mercredi 1er juin 2011, le caporal-chef Guillaume Nunes-Patego , du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) de Montauban, a été tué au cours d’un accrochage, en vallée d’Alasay, en Afghanistan.
Agé de 30 ans, pacsé et père d’un jeune enfant, le caporal-chef Nunes-Patego s’est engagé au 17e RGP en 2000, à l’âge de 19 ans.
Sapeur parachutiste robuste et endurant, le caporal-chef Nunes-Patego était un soldat rigoureux et polyvalent, possédant des savoir-faire multiples. Doté d’un esprit vif et curieux, il se montrait efficace, recherchant sans cesse les responsabilités. Possédant un sens inné du commandement, il guidait avec cœur les plus jeunes. Enthousiaste et volontaire, le caporal-chef Nunes-Patego était un élément incontournable et un véritable moteur de cohésion pour son unité.
Sapeur parachutiste robuste et endurant, le caporal-chef Nunes-Patego était un soldat rigoureux et polyvalent, possédant des savoir-faire multiples. Doté d’un esprit vif et curieux, il se montrait efficace, recherchant sans cesse les responsabilités. Possédant un sens inné du commandement, il guidait avec cœur les plus jeunes. Enthousiaste et volontaire, le caporal-chef Nunes-Patego était un élément incontournable et un véritable moteur de cohésion pour son unité.
Caporal-Chef
Guillaume Nunes-Patego
Guillaume Nunes-Patego
Durant ses 10 années de service, le caporal-chef Nunes-Patego sert successivement en Ex-Yougoslavie (2002), deux fois en Nouvelle-Calédonie (2003 et 2010), à La Réunion (2004), au Gabon (2006), à Mayotte (2006) et en Afghanistan (2008). Au cours de ce dernier séjour opérationnel, il est cité à l’ordre de la brigade avec attribution de la croix de la valeur militaire avec étoile de bronze.
Ce mercredi 1er juin en fin de matinée, une compagnie du BG Raptor était postée à proximité du village de Shinzaï, en vallée d’Alasay, quand elle a été engagée par un groupe d’insurgés. Au cours des combats, le caporal-chef Nunes-Patego a été mortellement touché et trois autres militaires français ont été blessés.
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances . Il a également exprimé la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité.
M. Gérard Longuet , ministre de la Défense et des anciens combattants, a exprimé à la famille et aux proches du caporal-chef Nunes-Patego sa plus vive émotion. Ses pensées vont également aux trois soldats blessés.
L’armée de Terre, unie dans la peine, partage le deuil des proches et des camarade du caporal-chef Nunes-Patego. Nos pensées accompagnent également les trois autres militaires blessés à ses côtés.
Droits : Armée de Terre 2011
Ce mercredi 1er juin en fin de matinée, une compagnie du BG Raptor était postée à proximité du village de Shinzaï, en vallée d’Alasay, quand elle a été engagée par un groupe d’insurgés. Au cours des combats, le caporal-chef Nunes-Patego a été mortellement touché et trois autres militaires français ont été blessés.
Dès l’annonce de son décès, le président de la République a présenté à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances . Il a également exprimé la détermination de la France à continuer d'œuvrer au sein de la Force Internationale d'Assistance à la Sécurité.
M. Gérard Longuet , ministre de la Défense et des anciens combattants, a exprimé à la famille et aux proches du caporal-chef Nunes-Patego sa plus vive émotion. Ses pensées vont également aux trois soldats blessés.
L’armée de Terre, unie dans la peine, partage le deuil des proches et des camarade du caporal-chef Nunes-Patego. Nos pensées accompagnent également les trois autres militaires blessés à ses côtés.
Droits : Armée de Terre 2011
Dernière édition par marsouin le Dim 21 Fév - 16:02, édité 7 fois
Suite de l'hommage aux soldats français tués en Afghanistan de 2011 à ????
Hommage aux soldats français tués en Afghanistan
Lieutenant Matthieu Gaudin du 3ème Régiment d'Hélicoptère de Combat (R.H.C),
tué en Afghanistan le 10 juin 2011.
tué en Afghanistan le 10 juin 2011.
Lieutenant
Matthieu Gaudin.
Matthieu Gaudin.
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Caporal-Chef Chevalier du 35ème Régiment d'Infanterie (R.I),
tué en Afghanistan le 11 juin 2011.
tué en Afghanistan le 11 juin 2011.
Caporal-Chef
Chevalier.
Chevalier.
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1ère Classe Florian Morillon du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (R.C.P),
tué en Afghanistan le 18 juin 2011.
tué en Afghanistan le 18 juin 2011.
1ère Classe
Florian Morillon.
Florian Morillon.
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1ère Classe Cyrille Hugodot du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (R.C.P),
tué en Afghanistanle 25 juin 2011.
tué en Afghanistanle 25 juin 2011.
1ère Classe
Cyrille Hugodot.
Cyrille Hugodot.
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Brigadier Clément Kovac du 1er Chasseur,
tué en Afghanistan le 11 juillet 2011.
tué en Afghanistan le 11 juillet 2011.
Brigadier
Clément Kovac.
Clément Kovac.
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Lieutenant Thoms Gauvain du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (R.C.P),
tué en Afghanistan le 13 juillet 2011.
tué en Afghanistan le 13 juillet 2011.
Lieutenant
Thoms Gauvain.
Thoms Gauvain.
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Adjudant Emmanuel Técher du 17ème Régiment du Génie Parachutistes (R.G.P),
tué en Afghanistan le 13 juillet 2011.
tué en Afghanistan le 13 juillet 2011.
Adjudant
Emmanuel Técher.
Emmanuel Técher.
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Adjudant du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (R.C.P),
tué en Afghanistan le 13 juillet 2011.
tué en Afghanistan le 13 juillet 2011.
Adjudant.
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Caporal-Chef Sébastien Vermeille du SIRPA,Terre
tué en Afghanistan le 13 juillet 2011.
tué en Afghanistan le 13 juillet 2011.
Caporal-Chef
Sébastien Vermeille.
Sébastien Vermeille.
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Adjudant Guéniat du 17ème Régiment du Génie Parachutiste (R.G.P),
tué en Afghanistan le 13 juillet 2011.
tué en Afghanistan le 13 juillet 2011.
Adjudant
Guéniat.
Guéniat.
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Second Maitre Binjamin Bourdet Cdo Jaubert,
tué en Afghanistan le 14 juillet 2011.
tué en Afghanistan le 14 juillet 2011.
Second Maitre
Binjamin Bourdet.
Binjamin Bourdet.
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Légionnaire de 1ère Classe Gérardus Janse du 2ème Régiment Etranger de Parachutistes (R.E.P), tué en Afghanistan le 07 Août 2011.
Légionnaire de 1ère Classe
Gérardus Janse.
Gérardus Janse.
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Caporal Kisan Bahadur Thapa du 2ème Régiment Etranger de Parachutistes (R.E.P),
tué en Afghanistan le 07 Août 2011.
tué en Afghanistan le 07 Août 2011.
Caporal
Kisan Bahadur Thapa.
Kisan Bahadur Thapa.
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Caporal-Chef Facrou Husseini Ali du 19ème Régiment du Génie (R.G),
tué en Afghanistan le 11 Août 2011.
tué en Afghanistan le 11 Août 2011.
Caporal-Chef
Facrou Husseini Ali.
Facrou Husseini Ali.
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Lieutenant Camille Levrel du 152ème Régiment d'Infanterie (R.I),
tué en Afghanistan le 14 Août 2011.
tué en Afghanistan le 14 Août 2011.
Lieutenant
Camille Levrel.
Camille Levrel.
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Lieutenant Valéry Tholy du 17ème Régiment du Génie Parachutiste (R.G.P),
tué en Afghanistan le 07 Septembre 2011.
tué en Afghanistan le 07 Septembre 2011.
Lieutenant Valéry Tholy.
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Légionnaire de 1ère Classe Goran Franjkovic du 2ème Régiment Etranger du Génie (R.E.G),tué en Afghanistan le 14 Novembre 2011.
Légionnaire de 1ère Classe
Goran Franjkovic.
Goran Franjkovic.
Le légionnaire de 1re classe Goran Franjkovic du 2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol est mort au combat en Afghanistan le 14 novembre 2011.
Le légionnaire de 1re classe Franjkovic avait rejoint la Légion étrangère en mars 2010, en souscrivant un contrat initial de 5 ans.
Il a suivi sa formation initiale au 4e régiment étranger (4e RE) de Castelnaudary. Il se fait d’emblée remarquer par sa motivation et sa rusticité, ce qui lui permet de choisir d’intégrer le 2e REG en août 2010.
Toujours volontaire et discipliné, il donne entièrement satisfaction et s’affirme comme un sapeur solide en obtenant son brevet d’alpinisme et de skieur militaire. Il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er février 2011.
Il est désigné en mars 2011 pour servir dès novembre en Afghanistan avec sa compagnie. Il entame une préparation minutieuse et rigoureuse de six mois. Au cours de cette période, il n’a de cesse de renforcer son aguerrissement et de se perfectionner. Il obtient la qualification de fouille opérationnelle complémentaire en août 2011.
Âgé de 25 ans, le légionnaire de 1re classe Goran Franjkovic est mort au combat en Afghanistan le 14 novembre 2011. Il a été tué alors qu’il accomplissait sa mission au service de la France.
Mise à jour : 14/11/2011 18:51
Droits : Armée de Terre 2011
Le légionnaire de 1re classe Franjkovic avait rejoint la Légion étrangère en mars 2010, en souscrivant un contrat initial de 5 ans.
Il a suivi sa formation initiale au 4e régiment étranger (4e RE) de Castelnaudary. Il se fait d’emblée remarquer par sa motivation et sa rusticité, ce qui lui permet de choisir d’intégrer le 2e REG en août 2010.
Toujours volontaire et discipliné, il donne entièrement satisfaction et s’affirme comme un sapeur solide en obtenant son brevet d’alpinisme et de skieur militaire. Il est élevé à la distinction de 1re classe le 1er février 2011.
Il est désigné en mars 2011 pour servir dès novembre en Afghanistan avec sa compagnie. Il entame une préparation minutieuse et rigoureuse de six mois. Au cours de cette période, il n’a de cesse de renforcer son aguerrissement et de se perfectionner. Il obtient la qualification de fouille opérationnelle complémentaire en août 2011.
Âgé de 25 ans, le légionnaire de 1re classe Goran Franjkovic est mort au combat en Afghanistan le 14 novembre 2011. Il a été tué alors qu’il accomplissait sa mission au service de la France.
Mise à jour : 14/11/2011 18:51
Droits : Armée de Terre 2011
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Adjudant-Chef Mohammed El Gharrafi du 2ème Régiment Etranger du Génie (R.E.G),
tué en Afghanistan le 29 Décembre 2011.
tué en Afghanistan le 29 Décembre 2011.
Adjudant-Chef
Mohammed El Gharrafi.
Mohammed El Gharrafi.
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Sergent Damien Zingare du 2ème Régiment Etranger du Génie (R.E.G),
tué en Afghanistan le 29 Décembre 2011.
tué en Afghanistan le 29 Décembre 2011.
Sergent
Damien Zingare.
Damien Zingare.
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HONNEUR au Capitaine SCHNETTERLE, MORT pour la FRANCE.
Le capitaine Christophe Schnetterle, officier du 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) de Varces, blessé le 20 janvier 2012 en Afghanistan, est décédé des suites de ses blessures.
Nos pensées vont immédiatement à sa famille, à ses amis et à ses camarades de combat.
Nos pensées vont immédiatement à sa famille, à ses amis et à ses camarades de combat.
Capitaine
Christophe Schnetterle
Christophe Schnetterle
Grièvement blessé en Kapisa lors de l’attaque d’un groupe de soldats français le 20 janvier 2012, le capitaine Schnetterle est décédé le 27 mars 2012 à l’hôpital du Val de Grâce à Paris. Ce jour là, sur la base avancée de Gwan, 4 de ses camarades avaient succombé sous les balles d’un soldat de l’armée nationale afghane (ANA), alors que 14 autres militaires étaient blessés dans l’attaque.
Âgé de 45 ans, le capitaine Christophe Schnetterle était marié et père de deux jeunes filles de 16 et 21 ans. Engagé en 1986, il entre à l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent et servira en tant que sous-officier aux 53e et 54e régiments d’artillerie. Devenu officier, sa carrière se prolongera au 54e RA, 57e RA et au 93e RAM.
Il avait rejoint début septembre 2011 une équipe de conseillers insérée au sein d’un bataillon afghan (OMLT). C’était sa 2e mission en Afghanistan. Le capitaine Christophe Schnetterle a été blessé dans l’accomplissement de sa mission et est mort pour la France.
L’armée de Terre présente à sa famille et ses proches ses plus sincères condoléances. Tout comme ses camarades tombés sur le sol afghan, nous ne l’oublierons pas.
Source et droits Armée de Terre 2012 Âgé de 45 ans, le capitaine Christophe Schnetterle était marié et père de deux jeunes filles de 16 et 21 ans. Engagé en 1986, il entre à l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent et servira en tant que sous-officier aux 53e et 54e régiments d’artillerie. Devenu officier, sa carrière se prolongera au 54e RA, 57e RA et au 93e RAM.
Il avait rejoint début septembre 2011 une équipe de conseillers insérée au sein d’un bataillon afghan (OMLT). C’était sa 2e mission en Afghanistan. Le capitaine Christophe Schnetterle a été blessé dans l’accomplissement de sa mission et est mort pour la France.
L’armée de Terre présente à sa famille et ses proches ses plus sincères condoléances. Tout comme ses camarades tombés sur le sol afghan, nous ne l’oublierons pas.
Mise à jour : 27/03/2012 16:53
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HONNEUR AUX QUATRE SOLDATS DE FRANCE TOMBES EN AFGHANISTAN.
Pour que personne n'oublie ces quatre Soldats de France "tirés comme des lapins", mais tombés pour la FRANCE, notre PATRIE !
Les quatre militaires Français
morts en Afghanistan.
morts en Afghanistan.
Source Armée de Terre
Mise à jour : 20/01/2012 21:37
Les adjudants-chefs Fabien Willm et Denis Estin, le sergent-chef Svilen Simeonov et le brigadier-chef Geoffrey Baumela ont été tués en Afghanistan.
Quatre militaires de l’armée de Terre ont été tués le 20 janvier 2012 lors d’un entraînement physique sur la base avancée de Gwan, dans le sud de la Kapisa, par un soldat de l’armée nationale afghane. Ils appartenaient à une « operational mentoring and liaison team » (OMLT), équipe de conseillers insérée au sein d’un bataillon afghan.
Une quinzaine d’autres soldats français blessés ont été immédiatement pris en charge. Le soldat afghan a été rapidement arrêté par les éléments d’alerte.
> Âgé de 43 ans, l’adjudant-chef Fabien Willm s’est engagé en 1986 en tant qu’élève sous-officier, il fut affecté l’année suivante au 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) de Varces où il débuta sa carrière comme chef de pièce. Depuis août 2009, il occupait la fonction de technicien supérieur acquisition dans ce même régiment. Il était marié et père d’un enfant.
> Âgé de 45 ans, l’adjudant-chef Denis Estin s’est engagé le 6 novembre 1984 au titre du 35e régiment d’artillerie parachutiste à Tarbes. Le 1er août 2009, il a été affecté au 93e régiment d’artillerie de montagne à Varces en qualité d’adjoint à l’officier des systèmes d’information et de communications. Il était marié et père de deux enfants.
> Âgé de 34 ans, le sergent-chef Svilen Simeonov a rejoint les rangs de la Légion étrangère il y a près de 10 ans. Il a effectué sa formation initiale au 4e régiment étranger de Castelnaudary et choisit d’intégrer le 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol en 2002. Il était marié et père d’un enfant.
> Âgé de 27 ans, le brigadier-chef Geoffrey Baumela s’est engagé en septembre 2006 comme engagé volontaire de l’armée de Terre au sein du 93e régiment d’artillerie de montagne en qualité de mécanicien. Il vivait en concubinage et était père d’un enfant.
L’adjudant-chef Fabien Willm, l’adjudant-chef Denis Estin , le sergent-chef Simeonov et le brigadier-chef Geoffrey Baumela ont été tués dans l’accomplissement de leur mission au service de la France.
Le 93e RAM, le 2e REG et l’ensemble de l’armée de Terre sont unis dans le deuil. Que les proches et les camarades de ces quatre soldats soient assurés de son soutien. Nos pensées accompagnent également dans leur chemin vers la guérison les militaires blessés à leurs côtés.
Quatre militaires de l’armée de Terre ont été tués le 20 janvier 2012 lors d’un entraînement physique sur la base avancée de Gwan, dans le sud de la Kapisa, par un soldat de l’armée nationale afghane. Ils appartenaient à une « operational mentoring and liaison team » (OMLT), équipe de conseillers insérée au sein d’un bataillon afghan.
Une quinzaine d’autres soldats français blessés ont été immédiatement pris en charge. Le soldat afghan a été rapidement arrêté par les éléments d’alerte.
> Âgé de 43 ans, l’adjudant-chef Fabien Willm s’est engagé en 1986 en tant qu’élève sous-officier, il fut affecté l’année suivante au 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM) de Varces où il débuta sa carrière comme chef de pièce. Depuis août 2009, il occupait la fonction de technicien supérieur acquisition dans ce même régiment. Il était marié et père d’un enfant.
> Âgé de 45 ans, l’adjudant-chef Denis Estin s’est engagé le 6 novembre 1984 au titre du 35e régiment d’artillerie parachutiste à Tarbes. Le 1er août 2009, il a été affecté au 93e régiment d’artillerie de montagne à Varces en qualité d’adjoint à l’officier des systèmes d’information et de communications. Il était marié et père de deux enfants.
> Âgé de 34 ans, le sergent-chef Svilen Simeonov a rejoint les rangs de la Légion étrangère il y a près de 10 ans. Il a effectué sa formation initiale au 4e régiment étranger de Castelnaudary et choisit d’intégrer le 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol en 2002. Il était marié et père d’un enfant.
> Âgé de 27 ans, le brigadier-chef Geoffrey Baumela s’est engagé en septembre 2006 comme engagé volontaire de l’armée de Terre au sein du 93e régiment d’artillerie de montagne en qualité de mécanicien. Il vivait en concubinage et était père d’un enfant.
L’adjudant-chef Fabien Willm, l’adjudant-chef Denis Estin , le sergent-chef Simeonov et le brigadier-chef Geoffrey Baumela ont été tués dans l’accomplissement de leur mission au service de la France.
Le 93e RAM, le 2e REG et l’ensemble de l’armée de Terre sont unis dans le deuil. Que les proches et les camarades de ces quatre soldats soient assurés de son soutien. Nos pensées accompagnent également dans leur chemin vers la guérison les militaires blessés à leurs côtés.
Droits : Armée de Terre 2012
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Quatre Militaires Français tués en Afghanistan le Samedi 09 juin 2012.
Le 9 juin au matin, à Nijrab, dans la province de Kapisa, 4 militaires français appartenant au Battle Group Acier ont été tués par l’explosion d’un engin explosif porté par un insurgé. Deux interprètes afghans ont également perdu la vie dans cet attentat et 5 autres soldats ont été blessés, dont un très gravement.
Un hommage national sera rendu à ces quatres militaires morts pour la France aux Invalides, le 14 juin prochain.
Un hommage national sera rendu à ces quatres militaires morts pour la France aux Invalides, le 14 juin prochain.
Adjudant-Chef
Thierry Serrat
du GIACM
Thierry Serrat
du GIACM
L’un d’entre eux est l’adjudant-chef Thierry Serrat, du Groupement interarmées des actions civilo-militaires (GIACM) de Lyon. Né le 16 février 1966, il s’engage dès sa majorité à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Saint-Maixent.
Brigadier-cher le 1er janvier 1985, il est affecté au 61ème Régiment d’Artillerie (RA) de Wittrich. Il est promu maréchal-des-logis l’année suivante, puis maréchal-des-logis chef en 1990. Trois ans plus tard, il rejoint au 35e Régiment d’Artillerie Parachutiste (RAP) de Tarbes en qualité de sous-officier adjoint d’une section de combat.
En 2002, alors qu’il vient de passer adjudant-chef, il est affecté à la Direction du personnel militaire de l’armée de Terre (DPMAT) à Paris en tant que sous-officier traitant. Puis, le 1er août 2008, il rejoint le GIACM, où il va occuper la fonction de président des sous-officiers (PSO).
L’adjudant-chef Serrat est décrit comme étant un « sous-officier irréprochable au comportement militaire exemplaire en toutes circonstances ». « Son rayonnement, son sens du devoir et de l’effort, ses remarquables qualités humaines et son professionnalisme en font une référence incontestée au sein de son unité » dit de lui sa hiérarchie.
Ce sous-officier, qui, au cours de ses 28 ans de service, participé à plusieurs opérations hors de métropole, était arrivé en Afghanistan le 3 juin dernier, en qualité de chef de d’équipe « CIMIC » (actions civilo-militaires). Il s’agissait de sa 3e mission dans ce pays. Titulaire de la médaille d’or de la Défense nationale avec agrafes »artillerie » et « missions d’assistance extérieure », de la médaille outre-mer avec agrafes « Liban » et « Côte d’Ivoire » et de la médaille commémorative française avec agrafe « Afghanistan », l’adjudant-chef Serrat était père de deux enfants, âgés de 18 et 20 ans.
Brigadier-cher le 1er janvier 1985, il est affecté au 61ème Régiment d’Artillerie (RA) de Wittrich. Il est promu maréchal-des-logis l’année suivante, puis maréchal-des-logis chef en 1990. Trois ans plus tard, il rejoint au 35e Régiment d’Artillerie Parachutiste (RAP) de Tarbes en qualité de sous-officier adjoint d’une section de combat.
En 2002, alors qu’il vient de passer adjudant-chef, il est affecté à la Direction du personnel militaire de l’armée de Terre (DPMAT) à Paris en tant que sous-officier traitant. Puis, le 1er août 2008, il rejoint le GIACM, où il va occuper la fonction de président des sous-officiers (PSO).
L’adjudant-chef Serrat est décrit comme étant un « sous-officier irréprochable au comportement militaire exemplaire en toutes circonstances ». « Son rayonnement, son sens du devoir et de l’effort, ses remarquables qualités humaines et son professionnalisme en font une référence incontestée au sein de son unité » dit de lui sa hiérarchie.
Ce sous-officier, qui, au cours de ses 28 ans de service, participé à plusieurs opérations hors de métropole, était arrivé en Afghanistan le 3 juin dernier, en qualité de chef de d’équipe « CIMIC » (actions civilo-militaires). Il s’agissait de sa 3e mission dans ce pays. Titulaire de la médaille d’or de la Défense nationale avec agrafes »artillerie » et « missions d’assistance extérieure », de la médaille outre-mer avec agrafes « Liban » et « Côte d’Ivoire » et de la médaille commémorative française avec agrafe « Afghanistan », l’adjudant-chef Serrat était père de deux enfants, âgés de 18 et 20 ans.
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Maréchal-des-Logis Chef
Stéphane Prudhom
du 40e R.A
Stéphane Prudhom
du 40e R.A
Le maréchal-des-logis chef (MCH) Stéphane Prudhom, du 40e Régiment d’Artillerie était aux côtés de l’adjudant-chef Serrat au moment de l’attentat. Engagé en novembre 1999 au 2e Régiment de Hussards, alors à Sourdun, où il a occupé la fonction d’éclaireur pendant 4 ans, il a été admis à l’ENSOA grâce à ses « excellentes qualités humaines, professionnelles et de meneurs d’hommes ».
Promu maréchal des logis, il devient chef de patrouille de recherche blindée profonde. Il se fait alors remarquer en « obtenant de nombreuses félicitations de la part de sa hiérarchie ».
Avec le 2e Hussards, il prend part à de nombreuses opérations extérieures : ex-Yougoslavie (SFOR ONU, en 2000), Kosovo (Trident, en 2002), Côte d’Ivoire (Licorne, en 2005) et Tchad (Epervier, 2008). Il s’agissait de sa seconde mission en Afghanistan, qu’il avait rejoint le 26 mars dernier avec une équipe tactique et d’opérations militaires d’influence (ETOMI).
A 32 ans, le MCH Prudom était titulaire de la de la médaille d’or de la Défense nationale (agrafe artillerie), de la médaille outre-mer avec agrafe « République de Côte d’Ivoire » et de la médaille commémorative française avec agrafes « ex-Yougoslavie » et « Afghanistan ». Il était pacsé et père de deux enfants, âgés de 1 et 3 ans.
Promu maréchal des logis, il devient chef de patrouille de recherche blindée profonde. Il se fait alors remarquer en « obtenant de nombreuses félicitations de la part de sa hiérarchie ».
Avec le 2e Hussards, il prend part à de nombreuses opérations extérieures : ex-Yougoslavie (SFOR ONU, en 2000), Kosovo (Trident, en 2002), Côte d’Ivoire (Licorne, en 2005) et Tchad (Epervier, 2008). Il s’agissait de sa seconde mission en Afghanistan, qu’il avait rejoint le 26 mars dernier avec une équipe tactique et d’opérations militaires d’influence (ETOMI).
A 32 ans, le MCH Prudom était titulaire de la de la médaille d’or de la Défense nationale (agrafe artillerie), de la médaille outre-mer avec agrafe « République de Côte d’Ivoire » et de la médaille commémorative française avec agrafes « ex-Yougoslavie » et « Afghanistan ». Il était pacsé et père de deux enfants, âgés de 1 et 3 ans.
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Maréchal des Logis
Pierre-Olivier Lumineau
du 40e R.A
Pierre-Olivier Lumineau
du 40e R.A
Le maréchal des logis Pierre-Olivier Lumineau fait également partie des 4 militaires français tués à Nijrab.
Né le 23 août 1985, il s’engage à l’ENSOA en mai 2010, puis il est nommé sous-officier le 1er septembre suivant.
Le 20 décembre de cette même année, il est affecté à la Batterie de renseignement de brigade n° 2 de Suippes. « Volontaire et discipliné » et « excellent meneur d’hommes », il avait rejoint l’Afghanistan au sein d’une ETOMI. Il s’agissait là de sa première opération extérieure.
Âgé de 26 ans, le maréchal des logis Lumineau était titulaire de la médaille de bronze de la Défense nationale (agrafe artillerie).
Né le 23 août 1985, il s’engage à l’ENSOA en mai 2010, puis il est nommé sous-officier le 1er septembre suivant.
Le 20 décembre de cette même année, il est affecté à la Batterie de renseignement de brigade n° 2 de Suippes. « Volontaire et discipliné » et « excellent meneur d’hommes », il avait rejoint l’Afghanistan au sein d’une ETOMI. Il s’agissait là de sa première opération extérieure.
Âgé de 26 ans, le maréchal des logis Lumineau était titulaire de la médaille de bronze de la Défense nationale (agrafe artillerie).
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Brigadier
Yoann Marcillan
du 40e R.A
Yoann Marcillan
du 40e R.A
Egalement issu du 40e Régiment d’Artillerie, au sein duquel il s’était engagé le 2 octobre 2007, le brigadier Yoann Marcillan, 24 ans, avait d’abord été affecté ) la batterie de commandement et de logistique en tant que mécanicien tourelle et conduites de tir, avant de rejoindre la Batterie de renseignement de brigade n° 2, après s’être porté volontaire.
Jeune militaire prometteur, il s’était distingué en septembre 2009 au Kosovo, où, au sein d’une équipe de liaison et d’information, il avait rempli une « mission de très grande qualité recevant les félicitations manuscrites de son commandement. »
« Volontaire, minutieux et exigeant avec lui-même », selon sa hiérarchie, il avait été major lors de son certificat militaire élémentaire (CME). « Ayant une haute opinion du métier des armes », il avait également rejoint la garde à l’étendard de son régiment.
Titulaire de la médaille de bronze de la Défense nationale (agrafe artillerie), de la médaille commémorative française agrafe « Ex-Yougoslavie» et de la médaille de l’OTAN agrafe « Kosovo », le brigadier Marcillan était arrivé en Afghanistan le 1er avril dernier, au sein d’une ETOMI.
Jeune militaire prometteur, il s’était distingué en septembre 2009 au Kosovo, où, au sein d’une équipe de liaison et d’information, il avait rempli une « mission de très grande qualité recevant les félicitations manuscrites de son commandement. »
« Volontaire, minutieux et exigeant avec lui-même », selon sa hiérarchie, il avait été major lors de son certificat militaire élémentaire (CME). « Ayant une haute opinion du métier des armes », il avait également rejoint la garde à l’étendard de son régiment.
Titulaire de la médaille de bronze de la Défense nationale (agrafe artillerie), de la médaille commémorative française agrafe « Ex-Yougoslavie» et de la médaille de l’OTAN agrafe « Kosovo », le brigadier Marcillan était arrivé en Afghanistan le 1er avril dernier, au sein d’une ETOMI.
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Le ministre de la Défense en Afghanistan
M. Le Drian s’est rendu les 10 et 11 juin en Afghanistan pour témoigner de l’hommage de la nation aux quatre soldats français tués samedi matin, se rendre au chevet de blessés et faire le point sur la situation à la suite de l’attentat survenu près de la base de Nijrab, en Kapisa.
Arrivé à Kaboul hier à 16h, accompagné par l’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées, M. Le Drian a présidé une cérémonie d’honneurs aux militaires décédés.
L'hommage de la France par M Le Drian
le ministre des armées,le chef d'état major des armées et les généraux.
Il s’est ensuite rendu à l’hôpital militaire local afin de rencontrer les soldats blessés. Il s’est également entretenu avec le général John Allen, commandant de l’ISAF. Lundi matin, le ministre s’est rendu à Nijrab pour y prononcer une adresse aux forces et rencontrer les militaires français présents sur place. Avant de repartir lundi midi, il a rencontré le président afghan Amid Karzaï.
Le ministre de la Défense s’est rendu à l’hôpital militaire local
afin de rencontrer les soldats blessés le 9 juin - JF D'ARCANGUES/ECPAD
afin de rencontrer les soldats blessés le 9 juin - JF D'ARCANGUES/ECPAD
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Cérémonie d'hommage national aux soldats tombés en Afghanistan(Source Ministère de la Défense et des Anciens Combattants)
Jeudi 14 juin, le dernier hommage de la Nation aux quatre soldats français morts en Afghanistan a été rendu dans la cour d’Honneur des Invalides en présence des plus hautes autorités de l’Etat.
François Hollande lors de la cérémonie consacrée aux 4 soldats morts pour la France le 9 juin 2012 -
Crédits : CPL Z. Boncourre / SIRPA Terre
Le 14 juin 2012, un ultime hommage a été rendu aux quatre soldats français décédés en Afghanistan, le 9 juin dans un attentat suicide, en présence notamment du chef de l’Etat et chef des armées, François Hollande, de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, de Kader Arif, ministre délégué aux anciens combattants et des anciens président de la République Nicolas Sarkozy et Valéry Giscard d'Estaing conviés à l'événement.
La cérémonie d’hommage a débuté par un office religieux en la cathédrale Saint-Louis pour ensuite se poursuivre par la cérémonie militaire dans la cour d’Honneur des Invalides. Suite au passage en revue des troupes, le président de la République a prononcé un éloge funèbre avant de procéder à la remise de décorations à titre posthume.
"Ils sont morts pour des valeurs justes et hautes, celles de la paix, celles de la liberté, celles de la démocratie, les valeurs de la France", a-t-il notamment déclaré.
Les soldats décédés samedi 9 juin sont l’adjudant-chef Thierry Serrat, le maréchal des logis-chef Stéphane Prudhom, le maréchal des logis Pierre-Olivier Lumineau et le brigadier Yoann Marcillan. Deux de leurs interprètes afghans ont trouvé la mort lors de l’attentat.
La cérémonie d’hommage a débuté par un office religieux en la cathédrale Saint-Louis pour ensuite se poursuivre par la cérémonie militaire dans la cour d’Honneur des Invalides. Suite au passage en revue des troupes, le président de la République a prononcé un éloge funèbre avant de procéder à la remise de décorations à titre posthume.
"Ils sont morts pour des valeurs justes et hautes, celles de la paix, celles de la liberté, celles de la démocratie, les valeurs de la France", a-t-il notamment déclaré.
Les soldats décédés samedi 9 juin sont l’adjudant-chef Thierry Serrat, le maréchal des logis-chef Stéphane Prudhom, le maréchal des logis Pierre-Olivier Lumineau et le brigadier Yoann Marcillan. Deux de leurs interprètes afghans ont trouvé la mort lors de l’attentat.
Eloge Funèbre de Monsieur le Président de la République Française,chef suprême des armées.
Discours de M. le Président de la République - Hommage aux soldats tombés en Afghanistan
DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Hommage aux soldats tombés en Afghanistan
Hôtel National des Invalides - Jeudi 14 juin 2012
Hommage aux soldats tombés en Afghanistan
Hôtel National des Invalides - Jeudi 14 juin 2012
Messieurs les anciens Présidents de la République,
Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Président du Sénat,
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Madame et Messieurs les anciens Premiers ministres,
Mesdames et Messieurs les parlementaires et les élus,
Messieurs les officiers généraux,
Messieurs les officiers, sous-officiers et soldats,
Mesdames, Messieurs,
C'est la Nation tout entière qui est représentée ici ce matin. La Nation tout entière est rassemblée pour honorer quatre militaires français tombés en Afghanistan, le samedi 9 juin, lors d'une attaque suicide dans la province de Kapisa. Je n'oublie pas les deux interprètes afghans.
Chef de l'Etat et Chef des Armées, je veux leur rendre un hommage solennel de la République.
Ils sont morts en soldats.
Le métier des armes n'est pas un métier comme les autres. Il est fait du sens du devoir, de l'amour de la Patrie, de l'esprit de sacrifice. Il appelle de la discipline et du courage. Il comporte l'acceptation du risque.
La France doit à son armée une part éminente de sa grandeur, de son indépendance, de son rayonnement dans le monde aussi.
Elle lui doit d'être restée la France, une Nation libre, et de pouvoir défendre l'idée qu'elle se fait de la dignité de l'Homme.
Elle lui doit de pouvoir veiller sur son idéal.
Tel était l'engagement de ces hommes.
Ils sont morts pour des valeurs justes et hautes.
Celle de la paix.
Celle de la liberté.
Celle de la démocratie.
Celle de la souveraineté des peuples.
Celles de la France.
Notre armée s'est engagée sur le sol afghan il y a onze ans, en 2001, au lendemain des attentats qui ont cruellement frappé les Etats-Unis d'Amérique. Au nom de ces valeurs et dans le cadre de la légalité internationale, elle a combattu et contenu le terrorisme ; elle a évité que l'Afghanistan n'en devienne le sanctuaire.
Grâce aux femmes et aux hommes qui la servent, grâce à leur patience, à leur persévérance, grâce à leur performance, notre armée a permis, associée aux forces de la coalition internationale, à l'Afghanistan de se relever et de se remettre en marche.
Elle prépare désormais la transition, appelée de leurs vœux par les Afghans eux-mêmes, et qui entendent prendre leur destinée en main, ainsi que me l'a confirmé encore ces derniers jours le Président KARZAI. Déjà des secteurs ont été transférés aux autorités afghanes. Ce mouvement se poursuivra et nos troupes combattantes entameront leur départ du sol afghan dans les prochaines semaines. Il s'achèvera à la fin de l'année. Il n'est pas sans danger. Ce retrait se fera dans l'ordre et dans la sécurité. J'y veillerai et je m'y engage.
Lutter contre le fanatisme et la haine aveugle ; aider fraternellement un peuple à retrouver le chemin de sa souveraineté : telle était la noble mission de nos quatre compatriotes.
Je m'incline avec respect et émotion devant chacun d'eux. Je veux leur dire, au nom de la France, notre gratitude.
Aux Invalides, dans ce haut lieu de notre histoire militaire, ces cercueils recouverts du drapeau tricolore nous ramènent à l'essentiel.
Aux raisons de vivre et de mourir.
A l'histoire de notre pays, construite de génération en génération par ceux qui croyaient, qui croient encore, en quelque chose de plus grand que le destin de chacun d'entre nous.
87 soldats français ont donné leur vie dans le conflit afghan.
Ces hommes de toutes origines, de toutes conditions, de toutes confessions, sont morts pour la France.
Mourir pour la France, c'est vivre à jamais dans le cœur des Français.
Nous ne les oublierons pas. Chacun avait un nom, un visage, une histoire, une famille.
Major Thierry SERRAT,
Voilà 28 ans que vous serviez notre drapeau. Vous veniez de vous rendre pour la troisième fois en Afghanistan dans le cadre du groupement interarmées des actions civiles-militaires. Votre sens de l'effort, vos remarquables qualités humaines et votre professionnalisme ont, dans toutes vos missions, été salués et admirés. Vous aimiez le terrain, l'action, vous aimiez faire partager votre expérience. Vous étiez, et vous resterez pour vos hommes, une référence incontestée. Je pense, en cet instant, à vos deux enfants. Je voudrais qu'à leur chagrin se mêle aujourd'hui l'immense fierté d'avoir eu un père tel que vous.
Adjudant Stéphane PRUDHOM,
Vous vous étiez engagé il y a treize ans au sein du 2ème Régiment de Hussards, avec lequel vous aviez pris part à de nombreuses opérations extérieures, dans l'ex-Yougoslavie, au Kosovo, en Côte d'Ivoire ou au Tchad. Vous étiez pour la seconde fois en Afghanistan, avec le 40ème Régiment d'Artillerie. Tous ceux qui vous ont connu ont souligné vos exceptionnels talents de meneur d'hommes. Vous leur manquerez à tous, comme vous manquez déjà à la Nation. Vos enfants ont un an et trois ans. Ils grandiront auprès de votre compagne avec au cœur une absence irréparable, mais avec votre exemple pour éclairer leur chemin.
Maréchal des logis-chef Pierre-Olivier LUMINEAU,
Vous vous étiez engagé à l'Ecole nationale des sous-officiers d'active il y a deux ans. Deux ans seulement. Mais vous aviez l'expérience de vos parents militaires eux-mêmes. Vous aviez intégré la Batterie de renseignement de brigade de Suippes. Puis vous avez rejoint l'Afghanistan dans une équipe tactique et d'opérations militaires d'influence. C'était votre première mission extérieure. Ce devait être aussi la dernière : l'ignominie de la terreur en a décidé ainsi. Vous étiez réputé pour votre joie de vivre, pour le don que vous aviez de rendre plus simple l'existence de ceux qui vous entouraient, vous étiez un excellent meneur d'hommes. Votre souvenir ne nous quittera pas.
Brigadier-chef Yoann MARCILLAN,
Vous étiez également issu du 40ème Régiment d'Artillerie de Suippes. Vous vous étiez distingué il y a trois ans au Kosovo, où vous aviez rempli une mission exemplaire. Ceux qui vous ont côtoyé vous décrivaient comme particulièrement prometteur, ayant une haute idée du métier des armes, minutieux et exigeant avec vous-même. Vous aviez 24 ans. La Nation sera aussi exigeante avec elle-même dans la fidélité à votre mémoire.
Dans quelques instants, j'apposerai sur les cercueils de ces hommes morts pour la France les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur.
Auparavant, je veux m'adresser aux familles des militaires, qui acceptent une part considérable de l'engagement.
Elles voient un fils, une fille, un père, un mari, un conjoint revêtir l'uniforme et partir pour des combats lointains. C'est un courage discret, silencieux. Mais, parfois si profondément, si insupportablement douloureux.
Ces familles consentent à vivre avec l'éloignement, l'inquiétude, et la peur.
Celle de perdre un proche. Mais celle aussi de le voir revenir blessé.
Mes pensées vont vers nos cinq hommes blessés dans l'attaque du 9 juin. Elles vont vers nos 700 compatriotes blessés en Afghanistan. Elles vont aussi vers ceux que j'ai rencontrés il y a quelques jours à l'hôpital des armées Percy à Clamart et qui ne demandaient qu'une chose : être rétablis pour rejoindre leur poste. Ma reconnaissance va vers le Service de santé des armées qui les prend en charge avec une attention et une générosité sans limite. Je salue les médecins et les personnels.
En cet instant dédié à l'hommage, me viennent à l'esprit les mots prononcés ici même, aux Invalides, par le général de GAULLE. Il y évoquait, dans une adresse aux armées « la flamme de la fierté nationale » : « C'est la même flamme, disait-il, celle qui animait le pays tout entier, qui rassemblait les populations autour des drapeaux, qui brûle toujours symboliquement sous l'Arc de triomphe. C'est la même flamme qui inspirera au long de l'avenir, comme elle le fit au long du passé, l'âme de la France éternelle ».
C'est cette flamme qui animait les quatre soldats que nous saluons solennellement ce matin.
C'est la flamme de la fidélité que nous devons régulièrement rallumer.
Fidélité à eux, à leur courage, à leur dévouement.
Fidélité à l'idée que nous nous faisons de nous-mêmes. De notre République.
Fidélité à la Patrie.
La France comme une famille endeuillée se retrouve aujourd'hui autour du cercueil de quatre de ses enfants.
Elle veillera sur leur souvenir.
Elle sera digne de leur mémoire.
Vive la République !
Vive la France !
Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Président du Sénat,
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Madame et Messieurs les anciens Premiers ministres,
Mesdames et Messieurs les parlementaires et les élus,
Messieurs les officiers généraux,
Messieurs les officiers, sous-officiers et soldats,
Mesdames, Messieurs,
C'est la Nation tout entière qui est représentée ici ce matin. La Nation tout entière est rassemblée pour honorer quatre militaires français tombés en Afghanistan, le samedi 9 juin, lors d'une attaque suicide dans la province de Kapisa. Je n'oublie pas les deux interprètes afghans.
Chef de l'Etat et Chef des Armées, je veux leur rendre un hommage solennel de la République.
Ils sont morts en soldats.
Le métier des armes n'est pas un métier comme les autres. Il est fait du sens du devoir, de l'amour de la Patrie, de l'esprit de sacrifice. Il appelle de la discipline et du courage. Il comporte l'acceptation du risque.
La France doit à son armée une part éminente de sa grandeur, de son indépendance, de son rayonnement dans le monde aussi.
Elle lui doit d'être restée la France, une Nation libre, et de pouvoir défendre l'idée qu'elle se fait de la dignité de l'Homme.
Elle lui doit de pouvoir veiller sur son idéal.
Tel était l'engagement de ces hommes.
Ils sont morts pour des valeurs justes et hautes.
Celle de la paix.
Celle de la liberté.
Celle de la démocratie.
Celle de la souveraineté des peuples.
Celles de la France.
Notre armée s'est engagée sur le sol afghan il y a onze ans, en 2001, au lendemain des attentats qui ont cruellement frappé les Etats-Unis d'Amérique. Au nom de ces valeurs et dans le cadre de la légalité internationale, elle a combattu et contenu le terrorisme ; elle a évité que l'Afghanistan n'en devienne le sanctuaire.
Grâce aux femmes et aux hommes qui la servent, grâce à leur patience, à leur persévérance, grâce à leur performance, notre armée a permis, associée aux forces de la coalition internationale, à l'Afghanistan de se relever et de se remettre en marche.
Elle prépare désormais la transition, appelée de leurs vœux par les Afghans eux-mêmes, et qui entendent prendre leur destinée en main, ainsi que me l'a confirmé encore ces derniers jours le Président KARZAI. Déjà des secteurs ont été transférés aux autorités afghanes. Ce mouvement se poursuivra et nos troupes combattantes entameront leur départ du sol afghan dans les prochaines semaines. Il s'achèvera à la fin de l'année. Il n'est pas sans danger. Ce retrait se fera dans l'ordre et dans la sécurité. J'y veillerai et je m'y engage.
Lutter contre le fanatisme et la haine aveugle ; aider fraternellement un peuple à retrouver le chemin de sa souveraineté : telle était la noble mission de nos quatre compatriotes.
Je m'incline avec respect et émotion devant chacun d'eux. Je veux leur dire, au nom de la France, notre gratitude.
Aux Invalides, dans ce haut lieu de notre histoire militaire, ces cercueils recouverts du drapeau tricolore nous ramènent à l'essentiel.
Aux raisons de vivre et de mourir.
A l'histoire de notre pays, construite de génération en génération par ceux qui croyaient, qui croient encore, en quelque chose de plus grand que le destin de chacun d'entre nous.
87 soldats français ont donné leur vie dans le conflit afghan.
Ces hommes de toutes origines, de toutes conditions, de toutes confessions, sont morts pour la France.
Mourir pour la France, c'est vivre à jamais dans le cœur des Français.
Nous ne les oublierons pas. Chacun avait un nom, un visage, une histoire, une famille.
Major Thierry SERRAT,
Voilà 28 ans que vous serviez notre drapeau. Vous veniez de vous rendre pour la troisième fois en Afghanistan dans le cadre du groupement interarmées des actions civiles-militaires. Votre sens de l'effort, vos remarquables qualités humaines et votre professionnalisme ont, dans toutes vos missions, été salués et admirés. Vous aimiez le terrain, l'action, vous aimiez faire partager votre expérience. Vous étiez, et vous resterez pour vos hommes, une référence incontestée. Je pense, en cet instant, à vos deux enfants. Je voudrais qu'à leur chagrin se mêle aujourd'hui l'immense fierté d'avoir eu un père tel que vous.
Adjudant Stéphane PRUDHOM,
Vous vous étiez engagé il y a treize ans au sein du 2ème Régiment de Hussards, avec lequel vous aviez pris part à de nombreuses opérations extérieures, dans l'ex-Yougoslavie, au Kosovo, en Côte d'Ivoire ou au Tchad. Vous étiez pour la seconde fois en Afghanistan, avec le 40ème Régiment d'Artillerie. Tous ceux qui vous ont connu ont souligné vos exceptionnels talents de meneur d'hommes. Vous leur manquerez à tous, comme vous manquez déjà à la Nation. Vos enfants ont un an et trois ans. Ils grandiront auprès de votre compagne avec au cœur une absence irréparable, mais avec votre exemple pour éclairer leur chemin.
Maréchal des logis-chef Pierre-Olivier LUMINEAU,
Vous vous étiez engagé à l'Ecole nationale des sous-officiers d'active il y a deux ans. Deux ans seulement. Mais vous aviez l'expérience de vos parents militaires eux-mêmes. Vous aviez intégré la Batterie de renseignement de brigade de Suippes. Puis vous avez rejoint l'Afghanistan dans une équipe tactique et d'opérations militaires d'influence. C'était votre première mission extérieure. Ce devait être aussi la dernière : l'ignominie de la terreur en a décidé ainsi. Vous étiez réputé pour votre joie de vivre, pour le don que vous aviez de rendre plus simple l'existence de ceux qui vous entouraient, vous étiez un excellent meneur d'hommes. Votre souvenir ne nous quittera pas.
Brigadier-chef Yoann MARCILLAN,
Vous étiez également issu du 40ème Régiment d'Artillerie de Suippes. Vous vous étiez distingué il y a trois ans au Kosovo, où vous aviez rempli une mission exemplaire. Ceux qui vous ont côtoyé vous décrivaient comme particulièrement prometteur, ayant une haute idée du métier des armes, minutieux et exigeant avec vous-même. Vous aviez 24 ans. La Nation sera aussi exigeante avec elle-même dans la fidélité à votre mémoire.
Dans quelques instants, j'apposerai sur les cercueils de ces hommes morts pour la France les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur.
Auparavant, je veux m'adresser aux familles des militaires, qui acceptent une part considérable de l'engagement.
Elles voient un fils, une fille, un père, un mari, un conjoint revêtir l'uniforme et partir pour des combats lointains. C'est un courage discret, silencieux. Mais, parfois si profondément, si insupportablement douloureux.
Ces familles consentent à vivre avec l'éloignement, l'inquiétude, et la peur.
Celle de perdre un proche. Mais celle aussi de le voir revenir blessé.
Mes pensées vont vers nos cinq hommes blessés dans l'attaque du 9 juin. Elles vont vers nos 700 compatriotes blessés en Afghanistan. Elles vont aussi vers ceux que j'ai rencontrés il y a quelques jours à l'hôpital des armées Percy à Clamart et qui ne demandaient qu'une chose : être rétablis pour rejoindre leur poste. Ma reconnaissance va vers le Service de santé des armées qui les prend en charge avec une attention et une générosité sans limite. Je salue les médecins et les personnels.
En cet instant dédié à l'hommage, me viennent à l'esprit les mots prononcés ici même, aux Invalides, par le général de GAULLE. Il y évoquait, dans une adresse aux armées « la flamme de la fierté nationale » : « C'est la même flamme, disait-il, celle qui animait le pays tout entier, qui rassemblait les populations autour des drapeaux, qui brûle toujours symboliquement sous l'Arc de triomphe. C'est la même flamme qui inspirera au long de l'avenir, comme elle le fit au long du passé, l'âme de la France éternelle ».
C'est cette flamme qui animait les quatre soldats que nous saluons solennellement ce matin.
C'est la flamme de la fidélité que nous devons régulièrement rallumer.
Fidélité à eux, à leur courage, à leur dévouement.
Fidélité à l'idée que nous nous faisons de nous-mêmes. De notre République.
Fidélité à la Patrie.
La France comme une famille endeuillée se retrouve aujourd'hui autour du cercueil de quatre de ses enfants.
Elle veillera sur leur souvenir.
Elle sera digne de leur mémoire.
Vive la République !
Vive la France !
**
HONNEUR à l'Adjudant-chef Franck BOUZET tué en Afghanistan,le 07 août 2012.
Le 7 août 2012 vers 05h30, des militaires français engagés dans une opération de sécurisation en appui de l’armée nationale afghane, ont été pris à partie par des tirs d’armes d’infanterie et des roquettes. L’accrochage s’est déroulé à proximité du pont de Tagab (sud-est de la base opérationnelle avancée de Tagab), au moment où des conseillers militaires français se coordonnaient avec les forces de sécurité afghanes.
L'adjudant-chef
Franck BOUZET
du 13ème Bataillon de Chasseurs Alpins
Franck BOUZET
du 13ème Bataillon de Chasseurs Alpins
Deux militaires français ont été blessés et immédiatement évacués vers Tagab. Les blessés ont été immédiatement pris en charge sur place par l’équipe médicale avant d’être transportés en véhicule de l’avant blindé à Tagab. Un soldat de l’armée nationale afghane a été blessé au cours du même accrochage.
Les deux militaires ont ensuite été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de Kaboul. L’un des militaires touchés, un sous-officier, a succombé à ses blessures peu après son arrivée à Kaboul.
Au cours de l’accrochage, une dizaine d’insurgés ont été tués.
130 militaires et une vingtaine de blindés du Battle Group Acier étaient engagés dans cette opération, aux côtés du kandak 32 (bataillon d’infanterie de l’armée nationale afghane), de l’ANCOP (Afghan National Civil Order Police) et de l’ANP (Afghan National Police).
Depuis le début de l’engagement de la France en Afghanistan en 2001, 88 militaires français sont morts en Afghanistan.
Sources : EMA Les deux militaires ont ensuite été évacués par hélicoptère vers l’hôpital militaire de Kaboul. L’un des militaires touchés, un sous-officier, a succombé à ses blessures peu après son arrivée à Kaboul.
Au cours de l’accrochage, une dizaine d’insurgés ont été tués.
130 militaires et une vingtaine de blindés du Battle Group Acier étaient engagés dans cette opération, aux côtés du kandak 32 (bataillon d’infanterie de l’armée nationale afghane), de l’ANCOP (Afghan National Civil Order Police) et de l’ANP (Afghan National Police).
Depuis le début de l’engagement de la France en Afghanistan en 2001, 88 militaires français sont morts en Afghanistan.
Droits : Ministère de la Défense
En mémoire de nos jeunes Camarades tombés pour la FRANCE à SUROBI
Ils ont été vengés !
Impossible de résister à vous faire part de l'immense plaisir que nous avons eu à la lecture de ce document !
Y aura-t-il encore des sales cons pour baver sur nos Services ?
« Les 18 et 19 août 2008, 10 militaires français perdaient la vie lors d’une embuscade tendue par les insurgés afghans dans la vallée d’Uzbeen, située dans le district de Surobi, près de Kaboul. Cette attaque contre les troupes françaises, alors essentiellement composées par des hommes du 8e Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (RPIMa), a été revendiquée par plusieurs groupes jihadistes, dont le Hezb-e-Islami de Gulbuddin Hekmatyar. Mais visiblement, ce dernier n’aurait pas été le seul à avoir pris part à cette embuscade. Cela étant, les commanditaires de cette attaque ont été par la suite traqués. Ainsi, en septembre dernier, l’on apprenait que le mollah Hazrat avait été tué lors d’une frappe de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), déployée en Afghanistan sous l’autorité de l’Otan, dans le district d’Alisheng (province de Laghman). Or, selon la coalition, ce chef insurgé aurait “préparé et dirigé l’attaque du 18 août d’Uzbeen.” Mais lors d’une audition d’Ange Mancini, le coordonnateur national du renseignement, devant la commission “Défense” de l’Assemblée nationale, l’on en a appris un peu plus grâce à l’intervention du député Philippe Folliot (UDI), par ailleurs membre du conseil municipal de Castres, où est implanté le 8e RPIMa, et cecrétaire de la commission d’enquête sur le fonctionnement des services de renseignement français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés. Ainsi, d’après le parlementaire, une opération menée avant la fin de la mission de combat des troupes françaises en Afghanistan aurait permis de neutraliser les responsables de l’embuscade d’Uzbeen, dont on ignore s’ils étaient restés sur le territoire afghan ou bien repliés au Pakistan voisin. “Au mois d’octobre dernier, la France a ‘traité’ les derniers commanditaires de l’embuscade de la vallée d’Uzbeen : nos ennemis doivent savoir que jamais la France ne fera preuve de la moindre faiblesse face à ceux qui attentent à la vie de nos soldats, et de nos ressortissants”, a-t-il déclaré. Des propos agrées par le coordonnateur national du renseignement. “Vous avez raison, il est bon que ceux qui, partout dans le monde, pourraient être concernés sachent que la France réagira toujours à une agression contre l’État ou ses ressortissants” a en effet répondu Ange Mancini. “Je n’évoque pas ici l’opération récemment menée en Somalie puisque vous allez auditionner le directeur général de la DGSE : je veux juste dire qu’il s’agissait, selon moi, d’une très belle opération”, a-t-il ajouté, sans plus de précisions. »
A cette adresse vous pourrez consulter le compte-rendu de l'Audition de M. le préfet Ange Mancini, Coordonnateur national du renseignement.
« Les 18 et 19 août 2008, 10 militaires français perdaient la vie lors d’une embuscade tendue par les insurgés afghans dans la vallée d’Uzbeen, située dans le district de Surobi, près de Kaboul. Cette attaque contre les troupes françaises, alors essentiellement composées par des hommes du 8e Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine (RPIMa), a été revendiquée par plusieurs groupes jihadistes, dont le Hezb-e-Islami de Gulbuddin Hekmatyar. Mais visiblement, ce dernier n’aurait pas été le seul à avoir pris part à cette embuscade. Cela étant, les commanditaires de cette attaque ont été par la suite traqués. Ainsi, en septembre dernier, l’on apprenait que le mollah Hazrat avait été tué lors d’une frappe de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), déployée en Afghanistan sous l’autorité de l’Otan, dans le district d’Alisheng (province de Laghman). Or, selon la coalition, ce chef insurgé aurait “préparé et dirigé l’attaque du 18 août d’Uzbeen.” Mais lors d’une audition d’Ange Mancini, le coordonnateur national du renseignement, devant la commission “Défense” de l’Assemblée nationale, l’on en a appris un peu plus grâce à l’intervention du député Philippe Folliot (UDI), par ailleurs membre du conseil municipal de Castres, où est implanté le 8e RPIMa, et cecrétaire de la commission d’enquête sur le fonctionnement des services de renseignement français dans le suivi et la surveillance des mouvements radicaux armés. Ainsi, d’après le parlementaire, une opération menée avant la fin de la mission de combat des troupes françaises en Afghanistan aurait permis de neutraliser les responsables de l’embuscade d’Uzbeen, dont on ignore s’ils étaient restés sur le territoire afghan ou bien repliés au Pakistan voisin. “Au mois d’octobre dernier, la France a ‘traité’ les derniers commanditaires de l’embuscade de la vallée d’Uzbeen : nos ennemis doivent savoir que jamais la France ne fera preuve de la moindre faiblesse face à ceux qui attentent à la vie de nos soldats, et de nos ressortissants”, a-t-il déclaré. Des propos agrées par le coordonnateur national du renseignement. “Vous avez raison, il est bon que ceux qui, partout dans le monde, pourraient être concernés sachent que la France réagira toujours à une agression contre l’État ou ses ressortissants” a en effet répondu Ange Mancini. “Je n’évoque pas ici l’opération récemment menée en Somalie puisque vous allez auditionner le directeur général de la DGSE : je veux juste dire qu’il s’agissait, selon moi, d’une très belle opération”, a-t-il ajouté, sans plus de précisions. »
A cette adresse vous pourrez consulter le compte-rendu de l'Audition de M. le préfet Ange Mancini, Coordonnateur national du renseignement.
http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/12-13/c1213047.asp#P6_242
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