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HISTOIRE DE LA LEGION ETRANGERE FRANCAISE.
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HISTOIRE DE LA LEGION ETRANGERE FRANCAISE.
"HISTOIRE DE LA LEGION ETRANGERE FRANCAISE"
"Sa création"
Ses débuts remontent au 15 août 1830, lors de la conquête d'Alger par le général en chef de Bourmont, sur les conseils et un Mémoire du colonel Alfred d'Aubignosc.
La Légion étrangère est créée par décret le 9 mars 1831 par le roi Louis-Philippe, roi des Français, à l'instigation du maréchal Soult, ministre de la Guerre. Elle rassemble, à cette date, les différents corps étrangers de l'armée française, dont les gardes suisses, issus de la paix perpétuelle signée après la bataille de Marignan, le régiment Hohenlohe. Cette troupe nouvelle est destinée à combattre hors du Royaume (en Algérie). La légion étrangère ne peut combattre qu'outre mer sauf si la métropole est envahie.
Les premiers cantonnements de la Légion sont implantés à Langres, Bar-le-Duc, Agen et Auxerre. Les anciens des gardes suisses et du régiment Hohenlohe sont placés dans le 1er bataillon. Les 2e et 3e reçoivent les Suisses et les Allemands, le 4e est réservé aux Espagnols et Portugais, le 5e aux Sardes et Italiens, le 6e aux Belges et Hollandais et le 7e aux Polonais.
Au commencement, la Légion constitue un moyen très efficace pour retirer les éléments les plus « indésirables » de la société française du XIXe siècle. Dans ses rangs, se trouvent des meurtriers, des évadés, des mendiants, des criminels de droit commun mais surtout des immigrés non désirés, opposants au Régime.
Le légionnaire est très mal formé, peu ou pas payé, et reçoit le plus sommaire en matière d'équipement, de vêtements et de nourriture. La motivation des hommes est alors au plus bas, car les raisons de rejoindre la Légion sont le plus souvent le désespoir et l'instinct de survie plutôt que le patriotisme. Certains légionnaires tentent très probablement d'échapper à de graves problèmes. Les conditions de vie et de travail sont terribles et les premières campagnes provoquent de lourdes pertes. En conséquence, les désertions posent un problème important à la Légion. Forger une force de combat efficace à partir d'un groupe de soldats peu motivés, représente une entreprise des plus difficiles. Dans ce but, la Légion développe d'emblée une discipline incroyablement stricte, dépassant de loin celle imposée à l'armée française régulière.
Les traditions au sein de la Légion étrangère sont nombreuses et issues directement de son histoire : du « vert et rouge », au pas lent de ses unités, en passant par les pionniers et Le Boudin (chant de marche de la Légion).
Mais contrairement à une idée reçue, ces traditions ne sont pas inamovibles et vivent avec l'Institution. Elles sont officiellement regroupées au sein d'un "Recueil des traditions de la Légion étrangère" édité par le comité des traditions de la Légion étrangère.
Commandement de la Légion étrangère (COMLE), installé à Aubagne
1er régiment étranger (1er RE), stationné à Aubagne (800 hommes)
4e régiment étranger (4e RE), régiment de formation, stationné à Castelnaudary (570 hommes plus des stagiaires)
2e régiment étranger de parachutistes (2e REP), stationné à Calvi (Corse) (1 234 hommes)
1er régiment étranger de cavalerie (1er REC), stationné à Orange (950 hommes)
1er régiment étranger de génie (1er REG), stationné à Laudun (Gard) (1 000 hommes)
2e régiment étranger de génie (2e REG), stationné à Saint-Christol (Vaucluse) (870 hommes)
2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), stationné à Nîmes (1 300 hommes)
3e régiment étranger d’infanterie (3e REI), stationné à Kourou (Guyane) (250 légionnaires et 380 tournants). Le 3e REI est le deuxième régiment le plus décoré de toute l'armée française après le RICM. Il est l'héritier du Régiment de marche de la Légion étrangère
13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), stationné à Djibouti (740 hommes, dont 580 légionnaires)
Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), stationné à Dzaoudzi (240 hommes, dont 80 légionnaires et 160 tournants)
Groupement du recrutement de la Légion étrangère (GRLE), stationné à Nogent-sur-Marne
Bataille de Camerone le 30 avril 1863 au Mexique.
Il s'agit pour la Légion d'une victoire, puisque la mission de la compagnie a été remplie ! Elle est commémorée par les légionnaires avec autant de ferveur que par les Mexicains, qui reconnaissent sans réserve le courage des Légionnaires (ceux-ci ne se rendirent que lorsqu'il ne resta que trois combattants !).
Tuyen Quang en 1885 au Tonkin.
Sous les ordres du commandant Dominé, deux compagnies de Légion, soit 390 hommes dont 8 officiers, commandés par le capitaine Cattelain, une compagnie de tirailleurs tonkinois avec 162 hommes commandés par deux officiers, une section de 31 artilleurs de marine avec deux canons de 80 mm, deux de « 4 » de montagne, deux mitrailleuses hoschkiss, le sergent Bobillot et 7 sapeurs du génie, un médecin, un pasteur protestant, 3 infirmiers, 3 boulangers, monsieur Gauthier de Rougemont, un civil préposé aux vivres et les marins de la canonnière « La Mitrailleuse », soit 598 hommes résistent aux assauts ennemis.
Bataille de Narvik en 1940 en Norvège.
L’opération terrestre commence le 13 mai par un bombardement naval effectué par le cuirassé Résolution, deux croiseurs et cinq destroyers, contre les défenses allemandes. Les moyens de débarquement sont modestes avec 4 ALC, 1 LCM, et 2 MLC qui sont mis à l’eau à la dernière minute et des « trains » d’embarcations fournis par les bâtiments (une embarcation à moteur en remorquant 2 ou 3 autres).
Trois chars français de 13 tonnes sont embarqués dans les MLC et LCM. L’ensemble se dirige sur la plage de Bjerkvik. Les chars, débarqués les premiers au milieu de positions allemandes fort pugnaces, ouvrent la voie au 1er bataillon de la Légion qui se déploie en éventail depuis l’Ouest jusqu’au Nord-est. Dès le lendemain 14 mai, la jonction est réalisée avec les Polonais venus de l’Ouest, les chasseurs venus du Nord-Ouest et les Norvégiens qui tiennent le Nord.
Deux heures après la plage de Bjerkvik, celle de Meby voit débarquer des engins similaires avec les deux derniers chars et le 2e bataillon de la Légion. Après avoir été chassés de la plage, les Allemands doivent reculer vers l’Est, jusqu’à Storebalak. Un peloton de cinquante motocyclistes prend la route longeant la rive est de l’Herjangsfjord, soutenu depuis la mer par le destroyer Havelock, où se trouve le général Béthouart. Il atteint Oijord sans encombre.
Il reste à franchir le RombaksfJord. Il faut d’abord nettoyer la rive nord de ce fjord, et surtout, réceptionner sur l’aérodrome de Bardufoss des chasseurs de la RAF. Le 27 mai, les engins de débarquement et les puffers transportent chars et troupes, sous la protection des bateaux et des forces installées sur la rive nord, jusqu’à la rive sud du Rombaksfjord. L’opération réussit, malgré une vive résistance et une contre-attaque en règle. De leur côté, Polonais et chasseurs ont fort à faire à Ankenes et le long du Beisfjord.
Le 28 mai, les Allemands font retraite vers l’est. Les troupes, Norvégiens en tête, entrent enfin à Narvik. Depuis deux jours, Lord Cork a reçu de Londres l’ordre d’évacuation totale, en raison de la situation alarmante du front français. L’amiral a montré le message à Béthouart et, d’un commun accord, les alliés ont convenu de mener à bien l’opération finale avant d’obtempérer. L’évacuation est terminée le 6 juin, deux jours après celle de Dunkerque.
Bataille de Bir Hakeim.
Bataille de Điện Biên Phủ du 13 mars au 7 mai 1954.
Libération d'enfants pris en otage dans un bus scolaire à Loyada en République de Djibouti. 1976 LOYADA (Prise d’otage de), : TFAI - 1976.
Le 3 février à 7h15, un car militaire effectuant le ramassage scolaire des enfants de la base aérienne 188 est pris en otage par 4 terroristes du FLCS, armés, dans le quartier d’Ambouli dans un faubourg de Djibouti. Le car est dirigé vers la frontière somalienne distante de 18 km. À son bord, 31 enfants, le chauffeur et une assistante sociale se trouvent bloqués à environ dix mètres avant le poste frontière somalien, en territoire français.
Le 4 février dans l'après-midi, les quatre terroristes ont été renforcés par des éléments venus de Somalie. Des éléments réguliers sont installés de part et d’autre du poste frontière, notamment dans un boqueteau à l’est du poste. Une équipe de tireurs d’élite de la gendarmerie prend position ainsi que ceux de la 13e DBLE. Une arme automatique, installée au poste du groupement nomade autonome du TFA, couvre le dispositif.
La 2e compagnie du 2e REP, présente sur le territoire, est mise en attente, non déployée, dans la palmeraie à l’est du poste GNA et autour de ce dernier. L’escadron de la 13e DBLE doté d’AML est amenée à pied d’œuvre. À 500 m au nord du poste GNA, un escadron de gendarmerie mobile est mis en attente. Le dispositif est commandé par le commandant supérieur des forces françaises du TFAI.
À 15h45, les tireurs d’élite ouvrent le feu en vue d’abattre les terroristes. Simultanément, l’assaut est donné par la 2e compagnie du 2e REP et par l’escadron de la 13e DBLE, qui se déploient en ligne face aux lisières du village de Loyada. Ces deux unités ont pour mission de protéger la récupération des enfants et de neutraliser les « réguliers » somaliens postés de part et d’autre du poste frontière, s’ils se manifestent.
Dès l’ouverture du feu, la compagnie du 2e REP est prise à partie par un feu nourri d’armes automatiques individuelles et collectives, notamment 2 MG 42, provenant des éléments installés de part et d’autre du poste-frontière. Ces éléments sont rapidement neutralisés par les armes automatiques des AML, permettant aux légionnaires d’atteindre la lisière nord d’un boqueteau et de pénétrer dans le car.
L’opération est terminée à 16h05. Dans le car, un enfant a été tué, 5 sont blessés ainsi que le chauffeur et l’assistante sociale. 24 enfants libérés sont indemnes mais un des enfants a été emmené en Somalie. Le lieutenant Doucet, chef de section du 2e REP est blessé. 7 armes sont récupérées et 7 terroristes sont tués dans le car et à proximité immédiate de celui-ci. Les pertes somaliennes n’ont pas été évaluées.
Sauvetage de Kolwezi en 1978 au Zaïre.
Les parachutistes de la Légion étrangère, à plusieurs milliers de kilomètres de leurs bases, interviennent à Kolwezi, au Zaïre, pour délivrer des Européens retenus en otage par des rebelles.
Pendant la guerre du Golfe en 1991 la Légion étrangère participe aux opérations terrestres au cours de l'opération Daguet.
La Légion étrangère est créée par décret le 9 mars 1831 par le roi Louis-Philippe, roi des Français, à l'instigation du maréchal Soult, ministre de la Guerre. Elle rassemble, à cette date, les différents corps étrangers de l'armée française, dont les gardes suisses, issus de la paix perpétuelle signée après la bataille de Marignan, le régiment Hohenlohe. Cette troupe nouvelle est destinée à combattre hors du Royaume (en Algérie). La légion étrangère ne peut combattre qu'outre mer sauf si la métropole est envahie.
Les premiers cantonnements de la Légion sont implantés à Langres, Bar-le-Duc, Agen et Auxerre. Les anciens des gardes suisses et du régiment Hohenlohe sont placés dans le 1er bataillon. Les 2e et 3e reçoivent les Suisses et les Allemands, le 4e est réservé aux Espagnols et Portugais, le 5e aux Sardes et Italiens, le 6e aux Belges et Hollandais et le 7e aux Polonais.
Au commencement, la Légion constitue un moyen très efficace pour retirer les éléments les plus « indésirables » de la société française du XIXe siècle. Dans ses rangs, se trouvent des meurtriers, des évadés, des mendiants, des criminels de droit commun mais surtout des immigrés non désirés, opposants au Régime.
Le légionnaire est très mal formé, peu ou pas payé, et reçoit le plus sommaire en matière d'équipement, de vêtements et de nourriture. La motivation des hommes est alors au plus bas, car les raisons de rejoindre la Légion sont le plus souvent le désespoir et l'instinct de survie plutôt que le patriotisme. Certains légionnaires tentent très probablement d'échapper à de graves problèmes. Les conditions de vie et de travail sont terribles et les premières campagnes provoquent de lourdes pertes. En conséquence, les désertions posent un problème important à la Légion. Forger une force de combat efficace à partir d'un groupe de soldats peu motivés, représente une entreprise des plus difficiles. Dans ce but, la Légion développe d'emblée une discipline incroyablement stricte, dépassant de loin celle imposée à l'armée française régulière.
Traditions de la Légion étrangère
Les traditions au sein de la Légion étrangère sont nombreuses et issues directement de son histoire : du « vert et rouge », au pas lent de ses unités, en passant par les pionniers et Le Boudin (chant de marche de la Légion).
Mais contrairement à une idée reçue, ces traditions ne sont pas inamovibles et vivent avec l'Institution. Elles sont officiellement regroupées au sein d'un "Recueil des traditions de la Légion étrangère" édité par le comité des traditions de la Légion étrangère.
Composition
Commandement de la Légion étrangère (COMLE), installé à Aubagne
1er régiment étranger (1er RE), stationné à Aubagne (800 hommes)
4e régiment étranger (4e RE), régiment de formation, stationné à Castelnaudary (570 hommes plus des stagiaires)
2e régiment étranger de parachutistes (2e REP), stationné à Calvi (Corse) (1 234 hommes)
1er régiment étranger de cavalerie (1er REC), stationné à Orange (950 hommes)
1er régiment étranger de génie (1er REG), stationné à Laudun (Gard) (1 000 hommes)
2e régiment étranger de génie (2e REG), stationné à Saint-Christol (Vaucluse) (870 hommes)
2e régiment étranger d’infanterie (2e REI), stationné à Nîmes (1 300 hommes)
3e régiment étranger d’infanterie (3e REI), stationné à Kourou (Guyane) (250 légionnaires et 380 tournants). Le 3e REI est le deuxième régiment le plus décoré de toute l'armée française après le RICM. Il est l'héritier du Régiment de marche de la Légion étrangère
13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE), stationné à Djibouti (740 hommes, dont 580 légionnaires)
Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM), stationné à Dzaoudzi (240 hommes, dont 80 légionnaires et 160 tournants)
Groupement du recrutement de la Légion étrangère (GRLE), stationné à Nogent-sur-Marne
Faits d'armes
Bataille de Camerone le 30 avril 1863 au Mexique.
Il s'agit pour la Légion d'une victoire, puisque la mission de la compagnie a été remplie ! Elle est commémorée par les légionnaires avec autant de ferveur que par les Mexicains, qui reconnaissent sans réserve le courage des Légionnaires (ceux-ci ne se rendirent que lorsqu'il ne resta que trois combattants !).
Tuyen Quang en 1885 au Tonkin.
Sous les ordres du commandant Dominé, deux compagnies de Légion, soit 390 hommes dont 8 officiers, commandés par le capitaine Cattelain, une compagnie de tirailleurs tonkinois avec 162 hommes commandés par deux officiers, une section de 31 artilleurs de marine avec deux canons de 80 mm, deux de « 4 » de montagne, deux mitrailleuses hoschkiss, le sergent Bobillot et 7 sapeurs du génie, un médecin, un pasteur protestant, 3 infirmiers, 3 boulangers, monsieur Gauthier de Rougemont, un civil préposé aux vivres et les marins de la canonnière « La Mitrailleuse », soit 598 hommes résistent aux assauts ennemis.
Bataille de Narvik en 1940 en Norvège.
L’opération terrestre commence le 13 mai par un bombardement naval effectué par le cuirassé Résolution, deux croiseurs et cinq destroyers, contre les défenses allemandes. Les moyens de débarquement sont modestes avec 4 ALC, 1 LCM, et 2 MLC qui sont mis à l’eau à la dernière minute et des « trains » d’embarcations fournis par les bâtiments (une embarcation à moteur en remorquant 2 ou 3 autres).
Trois chars français de 13 tonnes sont embarqués dans les MLC et LCM. L’ensemble se dirige sur la plage de Bjerkvik. Les chars, débarqués les premiers au milieu de positions allemandes fort pugnaces, ouvrent la voie au 1er bataillon de la Légion qui se déploie en éventail depuis l’Ouest jusqu’au Nord-est. Dès le lendemain 14 mai, la jonction est réalisée avec les Polonais venus de l’Ouest, les chasseurs venus du Nord-Ouest et les Norvégiens qui tiennent le Nord.
Deux heures après la plage de Bjerkvik, celle de Meby voit débarquer des engins similaires avec les deux derniers chars et le 2e bataillon de la Légion. Après avoir été chassés de la plage, les Allemands doivent reculer vers l’Est, jusqu’à Storebalak. Un peloton de cinquante motocyclistes prend la route longeant la rive est de l’Herjangsfjord, soutenu depuis la mer par le destroyer Havelock, où se trouve le général Béthouart. Il atteint Oijord sans encombre.
Il reste à franchir le RombaksfJord. Il faut d’abord nettoyer la rive nord de ce fjord, et surtout, réceptionner sur l’aérodrome de Bardufoss des chasseurs de la RAF. Le 27 mai, les engins de débarquement et les puffers transportent chars et troupes, sous la protection des bateaux et des forces installées sur la rive nord, jusqu’à la rive sud du Rombaksfjord. L’opération réussit, malgré une vive résistance et une contre-attaque en règle. De leur côté, Polonais et chasseurs ont fort à faire à Ankenes et le long du Beisfjord.
Le 28 mai, les Allemands font retraite vers l’est. Les troupes, Norvégiens en tête, entrent enfin à Narvik. Depuis deux jours, Lord Cork a reçu de Londres l’ordre d’évacuation totale, en raison de la situation alarmante du front français. L’amiral a montré le message à Béthouart et, d’un commun accord, les alliés ont convenu de mener à bien l’opération finale avant d’obtempérer. L’évacuation est terminée le 6 juin, deux jours après celle de Dunkerque.
Bataille de Bir Hakeim.
Bataille de Điện Biên Phủ du 13 mars au 7 mai 1954.
Libération d'enfants pris en otage dans un bus scolaire à Loyada en République de Djibouti. 1976 LOYADA (Prise d’otage de), : TFAI - 1976.
Le 3 février à 7h15, un car militaire effectuant le ramassage scolaire des enfants de la base aérienne 188 est pris en otage par 4 terroristes du FLCS, armés, dans le quartier d’Ambouli dans un faubourg de Djibouti. Le car est dirigé vers la frontière somalienne distante de 18 km. À son bord, 31 enfants, le chauffeur et une assistante sociale se trouvent bloqués à environ dix mètres avant le poste frontière somalien, en territoire français.
Le 4 février dans l'après-midi, les quatre terroristes ont été renforcés par des éléments venus de Somalie. Des éléments réguliers sont installés de part et d’autre du poste frontière, notamment dans un boqueteau à l’est du poste. Une équipe de tireurs d’élite de la gendarmerie prend position ainsi que ceux de la 13e DBLE. Une arme automatique, installée au poste du groupement nomade autonome du TFA, couvre le dispositif.
La 2e compagnie du 2e REP, présente sur le territoire, est mise en attente, non déployée, dans la palmeraie à l’est du poste GNA et autour de ce dernier. L’escadron de la 13e DBLE doté d’AML est amenée à pied d’œuvre. À 500 m au nord du poste GNA, un escadron de gendarmerie mobile est mis en attente. Le dispositif est commandé par le commandant supérieur des forces françaises du TFAI.
À 15h45, les tireurs d’élite ouvrent le feu en vue d’abattre les terroristes. Simultanément, l’assaut est donné par la 2e compagnie du 2e REP et par l’escadron de la 13e DBLE, qui se déploient en ligne face aux lisières du village de Loyada. Ces deux unités ont pour mission de protéger la récupération des enfants et de neutraliser les « réguliers » somaliens postés de part et d’autre du poste frontière, s’ils se manifestent.
Dès l’ouverture du feu, la compagnie du 2e REP est prise à partie par un feu nourri d’armes automatiques individuelles et collectives, notamment 2 MG 42, provenant des éléments installés de part et d’autre du poste-frontière. Ces éléments sont rapidement neutralisés par les armes automatiques des AML, permettant aux légionnaires d’atteindre la lisière nord d’un boqueteau et de pénétrer dans le car.
L’opération est terminée à 16h05. Dans le car, un enfant a été tué, 5 sont blessés ainsi que le chauffeur et l’assistante sociale. 24 enfants libérés sont indemnes mais un des enfants a été emmené en Somalie. Le lieutenant Doucet, chef de section du 2e REP est blessé. 7 armes sont récupérées et 7 terroristes sont tués dans le car et à proximité immédiate de celui-ci. Les pertes somaliennes n’ont pas été évaluées.
Sauvetage de Kolwezi en 1978 au Zaïre.
Les parachutistes de la Légion étrangère, à plusieurs milliers de kilomètres de leurs bases, interviennent à Kolwezi, au Zaïre, pour délivrer des Européens retenus en otage par des rebelles.
Pendant la guerre du Golfe en 1991 la Légion étrangère participe aux opérations terrestres au cours de l'opération Daguet.
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