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Mon aventure parachutiste avec le 3ème RPC, permis de conduire!!
ANCIENS - COMBATTANTS. :: Votre 1ère catégorie :: votre premier Forum :: Mémoires de soldats,Poèmes,Récits,Historique et Histoire de Lieux liés à la France, Parcours et Carrières Militaires.
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Mon aventure parachutiste avec le 3ème RPC, permis de conduire!!
Instruction complémentaire avant le départ en Algérie.. FREJUS..NÏMES..
Le 3 décembre 1955, la formation de ma compagnie du 3ème Régiment de Parachutistes Coloniaux est effective. Le Capitaine Le Boudec devient le responsable de cette compagnie: l'Escadron de Jeeps Armées, appelée,: E.J.A.
Le 7 décembre 1955 Nous partons par le train à FREJUS, en formation sur des véhicules, afin de passer les permis de conduire, VL, PL,.Nous arrivons au camps de la F.R.A.C.C., et nous prenons place dans nos chambres, les bâtiments sont propres et le sous-bassement est en dur, la propreté est a tous les niveaux. Encadrés pars des sous-off non para, un certain conflits apparaît au sein de nos sergents avec les instructeurs de ce centre. Esce- un peu de jalousie ?, car certains sont d'anciens paras mutés dans ce corps du train.
Le stage commence par des cours de conduite sur "home-trainer", la jeep, montée sur rouleaux, permet de passer les vitesses, freiner, sans problèmes, la jeep qui sert à cette conduite est des plus facile a comprendre , tout le monde autour, assiste aux premiers préliminaires de l'apprenti chauffeur.
Le stage se nomme : le 151ème stage de la FRACC, du camps Lecoq à Fréjus, dans le VAR. L'instruction bat son plein, aprés la jeep, le G.M.C, lui , va me poser des problèmes avec mes petites pattes !! je suis obligé de mettre un coussin sous le fesse pour atteindre les pédales qui sont durs !! puis le 6 X 6 et enfin le 4 X 4 dodge, facile de conduite avec son petit volant, enfin le semi remorque, je roule beaucoup tous les jours, 2 à 300 kilomètres, nous roulons jusqu'au bord de mer, les calanques, St Tropez, St Maxime, ST Raphaël etc..
Examens des permis de conduite le 21 janvier 1956!! Début février, nous plions bagages pour nous retrouver aux alentours de Nïmes, le camps " les garrigues" , pour un stage de perfectionnement en terrain accidentés. Un froid Sibérien nous attend, moins 15° moins 20°, encore des barraquements en bois dégueulasses avec un gros poële central , les gars autour créve de chaleur, à 4/5 mètres on se les cailles, 30 copains dans cette ambiance de fin du monde! Les conduites d'eau ont éclatées, et la place de rassemblement au drapeau, est devenue une patinoire ou les femmes d'officiers et leurs mômes s'en payent à coeur joie !! Plus de W.C plus de lavabos ! plus une goutte d'eau !
Pour trouver un endroits ou se laver, il faut faire 500 mètres dans l'air glacial ou le vent souffle en rafale, la queue pour se laver décourage les meilleurs, nous faisons fondre de la glace dans de grosses marmites sur le poële et nous lavons comme des chats, c'est la "Bérésina"! Je claque des dents à longueur de journée, mon lit est éloigné du chauffage, mon pote " NONO " me fait une place dans son lit qui est proche de la chaleur. Il n'empèche que le stage se fait, et la conduite dans les garrigues est un tout autre sport !!. Le soir nous formons un commando pour récupérer du bois, notre réserve ne suffit plus. Nous démontons un hangar véstute et démontons tout ce qui peut brùler, nous ne sommes pas les seul, bientôt le hangar réssemble à une ruine !!
Le froid diminue d'intensité, et la reprise normale de nos activités redouble de vitesse. Nous pouvons bientôt laver nos vêtements qui ne sont même plus bons à mettre à la poubelle! le lavage du corps, dehors par moins 5° est notre premier travail. Les vols de fringues sont fréquents, il faut mettre un gars en faction devant le hangard de séchage pour surveiller les aller et venues, de type qui ne sont pas de notre stage, et rôdent, pour nous chaparder n'importe quoi !. Bientôt le froid disparait, le sport reprend et la propreté est de rigueur, le stage est à son maximum. Nous apprenons à conduire en terrain extrême, sur des murets de pierre, dans des trous d'eau jusqu'au moteur, grimper en crabe sur des pentes en rupture d'équilibre, savoir se sortir de situations précaires et dangereuses, savoir treuiller le véhicule, dépanner, changer une roue en catastophe, dans la gadoue jusqu'au cou, et tous celà avec la caisse pleine de copains qu'il ne faut pas verser dans le ravin etc..!
j'ai affectation d'une jeep, et je deviens le chauffeur du Lieutenant Subrégis, adjoint du capitaine. Nous avons accés au foyer du camps avec une salle de jeux et la télévision que je vois pour la première fois, malgrés le noir et blanc je la trouve formidable!! c'est chouètte. Le 18 mars, nous faisons un saut dans les garrigues de Nïmes en Nord Atlas 2501, à 400mètres de hauteur.
Le 19 mars 1956. Le stage tire à sa fin. je suis rôdé à la conduite de tous les véhicules sur toute sorte de terrain. Le 26 mars. Retour de 8 jours de permission; celà sent le départ, tout le monde piaffe et se pose des questions. 28 mars. Schimttz un gars du 2ème peloton est chauffeur de Le Boudec, est un grand copain de mon ami Daniel Belot que je viens de retrouver après 54 ans de recherche. l ; Subrégis le lieut., n'est pas mon copain, c'est un colosse avec une paire de moustaches à la mongol, qui lui donne un air d'ours mal léché. Je perçois ma solde de l'air soit: 1836 francs(ancien) + 8 paquets de cigarettes troupe et 2 paquets de tabac.
Le 29 mars, j'atelle la remorque, et avec Subrégis, nous allons à Montpellier, chercher des vêtements pour l'Escadron. Mercredi 4 avril.1956. Branle-bas de combat ! tout la compagnie embarque. les remorques sont atellées, bourrées de paquetages. Ordre de départ pour Marseille en convoi, tous les véhicules forment une belle file, guidée par la police de la route militaire. Arrivée sans encombre les 135 paras débarquent des camions, les véhicules sont parqués dans une zône veillés par des gardes mobiles! Nous montons dans le transport de troupe Sidi-Okba, vieux bateau rouillé. les yeux rivés vers le large, j'essais d'apercevoir les côtes d'Afrique, ce qui fait sourire des anciens qui en sont à leur deuxième traversée!! Je pense à mon père qui à sans doute fait de même, lors de sa traversés en 1922, pour aller guerroyer dans le Rif Marocain, contre les guerriers d'Abd el-Krim.!!
Le 7 décembre 1955 Nous partons par le train à FREJUS, en formation sur des véhicules, afin de passer les permis de conduire, VL, PL,.Nous arrivons au camps de la F.R.A.C.C., et nous prenons place dans nos chambres, les bâtiments sont propres et le sous-bassement est en dur, la propreté est a tous les niveaux. Encadrés pars des sous-off non para, un certain conflits apparaît au sein de nos sergents avec les instructeurs de ce centre. Esce- un peu de jalousie ?, car certains sont d'anciens paras mutés dans ce corps du train.
Le stage commence par des cours de conduite sur "home-trainer", la jeep, montée sur rouleaux, permet de passer les vitesses, freiner, sans problèmes, la jeep qui sert à cette conduite est des plus facile a comprendre , tout le monde autour, assiste aux premiers préliminaires de l'apprenti chauffeur.
Le stage se nomme : le 151ème stage de la FRACC, du camps Lecoq à Fréjus, dans le VAR. L'instruction bat son plein, aprés la jeep, le G.M.C, lui , va me poser des problèmes avec mes petites pattes !! je suis obligé de mettre un coussin sous le fesse pour atteindre les pédales qui sont durs !! puis le 6 X 6 et enfin le 4 X 4 dodge, facile de conduite avec son petit volant, enfin le semi remorque, je roule beaucoup tous les jours, 2 à 300 kilomètres, nous roulons jusqu'au bord de mer, les calanques, St Tropez, St Maxime, ST Raphaël etc..
Examens des permis de conduite le 21 janvier 1956!! Début février, nous plions bagages pour nous retrouver aux alentours de Nïmes, le camps " les garrigues" , pour un stage de perfectionnement en terrain accidentés. Un froid Sibérien nous attend, moins 15° moins 20°, encore des barraquements en bois dégueulasses avec un gros poële central , les gars autour créve de chaleur, à 4/5 mètres on se les cailles, 30 copains dans cette ambiance de fin du monde! Les conduites d'eau ont éclatées, et la place de rassemblement au drapeau, est devenue une patinoire ou les femmes d'officiers et leurs mômes s'en payent à coeur joie !! Plus de W.C plus de lavabos ! plus une goutte d'eau !
Pour trouver un endroits ou se laver, il faut faire 500 mètres dans l'air glacial ou le vent souffle en rafale, la queue pour se laver décourage les meilleurs, nous faisons fondre de la glace dans de grosses marmites sur le poële et nous lavons comme des chats, c'est la "Bérésina"! Je claque des dents à longueur de journée, mon lit est éloigné du chauffage, mon pote " NONO " me fait une place dans son lit qui est proche de la chaleur. Il n'empèche que le stage se fait, et la conduite dans les garrigues est un tout autre sport !!. Le soir nous formons un commando pour récupérer du bois, notre réserve ne suffit plus. Nous démontons un hangar véstute et démontons tout ce qui peut brùler, nous ne sommes pas les seul, bientôt le hangar réssemble à une ruine !!
Le froid diminue d'intensité, et la reprise normale de nos activités redouble de vitesse. Nous pouvons bientôt laver nos vêtements qui ne sont même plus bons à mettre à la poubelle! le lavage du corps, dehors par moins 5° est notre premier travail. Les vols de fringues sont fréquents, il faut mettre un gars en faction devant le hangard de séchage pour surveiller les aller et venues, de type qui ne sont pas de notre stage, et rôdent, pour nous chaparder n'importe quoi !. Bientôt le froid disparait, le sport reprend et la propreté est de rigueur, le stage est à son maximum. Nous apprenons à conduire en terrain extrême, sur des murets de pierre, dans des trous d'eau jusqu'au moteur, grimper en crabe sur des pentes en rupture d'équilibre, savoir se sortir de situations précaires et dangereuses, savoir treuiller le véhicule, dépanner, changer une roue en catastophe, dans la gadoue jusqu'au cou, et tous celà avec la caisse pleine de copains qu'il ne faut pas verser dans le ravin etc..!
j'ai affectation d'une jeep, et je deviens le chauffeur du Lieutenant Subrégis, adjoint du capitaine. Nous avons accés au foyer du camps avec une salle de jeux et la télévision que je vois pour la première fois, malgrés le noir et blanc je la trouve formidable!! c'est chouètte. Le 18 mars, nous faisons un saut dans les garrigues de Nïmes en Nord Atlas 2501, à 400mètres de hauteur.
Le 19 mars 1956. Le stage tire à sa fin. je suis rôdé à la conduite de tous les véhicules sur toute sorte de terrain. Le 26 mars. Retour de 8 jours de permission; celà sent le départ, tout le monde piaffe et se pose des questions. 28 mars. Schimttz un gars du 2ème peloton est chauffeur de Le Boudec, est un grand copain de mon ami Daniel Belot que je viens de retrouver après 54 ans de recherche. l ; Subrégis le lieut., n'est pas mon copain, c'est un colosse avec une paire de moustaches à la mongol, qui lui donne un air d'ours mal léché. Je perçois ma solde de l'air soit: 1836 francs(ancien) + 8 paquets de cigarettes troupe et 2 paquets de tabac.
Le 29 mars, j'atelle la remorque, et avec Subrégis, nous allons à Montpellier, chercher des vêtements pour l'Escadron. Mercredi 4 avril.1956. Branle-bas de combat ! tout la compagnie embarque. les remorques sont atellées, bourrées de paquetages. Ordre de départ pour Marseille en convoi, tous les véhicules forment une belle file, guidée par la police de la route militaire. Arrivée sans encombre les 135 paras débarquent des camions, les véhicules sont parqués dans une zône veillés par des gardes mobiles! Nous montons dans le transport de troupe Sidi-Okba, vieux bateau rouillé. les yeux rivés vers le large, j'essais d'apercevoir les côtes d'Afrique, ce qui fait sourire des anciens qui en sont à leur deuxième traversée!! Je pense à mon père qui à sans doute fait de même, lors de sa traversés en 1922, pour aller guerroyer dans le Rif Marocain, contre les guerriers d'Abd el-Krim.!!
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